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Dossier de la Rédaction

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Soudan : Béchir promet un dialogue avec les pays occidentaux

Six chefs d'Etat africains étaient présents hier lors de son discours d'investiture devant le Parlement à Khartoum. Le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt international pour crimes de guerre et contre l'humanité au Darfour, a promis hier lors de son investiture d'engager un dialogue avec les pays occidentaux. M. Béchir, qui a remporté en avril les premières élections multipartites depuis son coup d'Etat en 1989, a également assuré que le référendum sur l'indépendance du Sud-Soudan aurait lieu à la date prévue, en janvier, tout en défendant fermement l'intégrité territoriale du plus vaste pays d'Afrique.

Six chefs d'Etat africains ont assisté au discours d'investiture devant le Parlement à Khartoum, mais la représentation occidentale, notamment européenne, était minimale avec essentiellement des diplomates en poste dans ce pays. "Je m'efforcerai personnellement de construire un dialogue, un dialogue objectif avec les pays occidentaux pour apaiser l'atmosphère", a lancé M. Béchir, devenu en mars 2009 le premier chef d'Etat en activité poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI).

Des organisations internationales de défense des droits de l'Homme s'étaient indignées de la présence annoncée de représentants de l'ONU et de l'Union africaine et le plus militarisé des groupes rebelles du Darfour, le Mouvement pour l'égalité et la justice (JEM), avait appelé au boycottage de la cérémonie.

Lors de son discours, auquel assistait le négociateur en chef de l'ONU et de l'UA pour le Darfour, Djibril Bassolé, M. Béchir a promis de "travailler à la sécurité et à la stabilité" de cette région, où le conflit a fait 300.000 morts selon l'ONU, 10.000 selon Khartoum, depuis 2003. Une promesse qui intervient au moment où de nouveaux combats ont été signalés et alors que les négociations de paix avec le JEM marquent le pas.

Mercredi soir, le responsable soudanais en charge du dossier du Darfour a exclu une reprise des négociations de paix avec le JEM, qu'il a accusé d'avoir violé les accords de trêve.

Le Soudan a récemment demandé à Interpol d'émettre un mandat d'arrêt contre le chef du JEM, Khalil Ibrahim. Le leader rebelle a été expulsé la semaine dernière du Tchad vers la Libye. Khartoum et le JEM sont parvenus à un cessez-le-feu doublé d'un accord politique en février, mais les pourparlers de Doha n'ont pas débouché sur une paix durable à la date prévue du 15 mars.

Le nouveau mandat de M. Béchir est crucial pour le Soudan, du fait du référendum prévu en janvier sur la sécession du Sud du pays, dans le cadre de l'application de l'Accord de paix global, qui a mis fin en 2005 à 22 ans de guerre civile. "Nous nous sommes engagés (...) à organiser le référendum dans le Sud à la date prévue. C'est un engagement que nous ne renierons pas", a déclaré M. Béchir devant le Parlement, tout en promettant un scrutin "libre" et suivi par des observateurs soudanais et étrangers. "Nous accepterons, de bonne foi, le choix du Sud, quel qu'il soit", a-t-il dit. "Notre position est que nous croyons à l'unité. Nous l'appelons de nos voeux, nous nous y préparerons et nous y travaillerons", a toutefois souligné le président.

Une position opposée à celle du chef des ex-rebelles sudistes, Salva Kiir, qui s'est engagé vendredi lors de son investiture à la p
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