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Dossier de la Rédaction

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Les premières dames au pays des parfums

Chantal Biya et une dizaine d’épouses de chefs d’Etat ont visité hier la ville de Grasse, mondialement réputée dans la parfumerie. C’est à Grasse, petite ville sympathique à une quarantaine de kilomètres de Nice, que le programme spécial des premières dames a conduit les épouses de chefs d’Etats participant au 25e Sommet Afrique-France hier après-midi. Plus de deux heures très enrichissantes dans ce haut lieu de culture et d’histoire, n’ont pas laissé les premières dames indifférentes. Au cours de ce périple, où l’on a beaucoup parlé, mais également beaucoup humé, Chantal Biya et ses sœurs d’Afrique en ont appris sur l’histoire du parfum et son rôle dans les différentes sociétés de la planète. De l’Egypte des pharaons, à la Grèce antique, en passant par Rome, le Moyen-âge, la révolution industrielle, l’invention de l’eau de Cologne… jusqu’à notre époque, où le parfum fait désormais partie de chaque moment de la vie quotidienne. Le savon, le médicament, le vêtement, les boissons… rien n’y échappe.

Les épouses de chefs d’Etat n’ont pas eu le temps de s’ennuyer. Et comment ! Grasse est réputée pour le savoir-faire de ses artisans et artistes en matière de parfumerie. Un savoir-faire qui s’exerce depuis le Moyen-âge. Grâce à une situation géographique exceptionnelle, la « capitale mondiale des parfums », logée entre la mer et la montagne, sur la Côte d’Azur, jouit d’un climat particulièrement propice à la culture de nombreuses espèces florales et aromatiques. Et au fil des siècles, la parfumerie est progressivement devenue une industrie qui a bâti la renommée de Grasse.

Hier donc, les épouses de chefs d’Etats, dont la Camerounaise Chantal Biya, ont visité cette cité au parfum enivrant. Elles ont d’abord arpenté les couloirs du Musée international de la parfumerie, premier établissement public consacré à la sauvegarde du patrimoine mondial que constitue le parfum. Cette galerie ouverte en 1939, qui, avec ses 60.000 objets – dont 4500 actuellement exposés- offre un véritable voyage à travers les essences et les siècles. Retour sur l’évolution des techniques d’extraction et de fabrication, l’évolution du design des étiquettes, celui des flacons de parfums, les objets de parfumerie et documents… Les premières dames ont montré un vif intérêt pour les explications des guides. Elles ont surtout participé en prêtant souvent leur nez à des exercices destinés à éveiller leur odorat.

Deuxième étape : la parfumerie Fragonard, l’une des plus anciennes et les plus réputées de la place. Occasion de toucher du doigt ou plutôt de sentir les réalités de la fabrication des parfums ; ici aussi, la visite guidée s’est révélée pleine d’intérêt pour les premières dames. L’usine créée en 1926 fabrique depuis 84 ans, des parfums, des eaux de toilettes et d’autres produits parfumés (savons…) dans la pure tradition française. Ici, on brandit fièrement l’originalité du label : « des compositions originales et exclusives, fabriquées à partir des meilleures matières premières ». Normal donc que l’endroit attire tous les jours, des dizaines de touristes venus du monde entier, particulièrement en cette période estivale. Des hommes et femmes intéressés aussi bien par l’histoire de parfums que par la perspective d’en acheter quelques-uns en souvenir. Et si l’on se fie à leurs mines satisfaites au terme du séjour, les invitées spéciales de Grasse ont apprécié à sa juste valeur cette excursion plutôt bien parfumée. Le programme prévoyait en fin de journée, un dîner entre premières dames à la Villa Massena, l’une des plus anciennes demeures privées, qui fait aujourd’hui partie du patrimoine de la ville de Nice.

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