Depuis hier, les candidats à cet examen se sont lancés dans la course avec les épreuves pratiques . Ils sont 13800 candidats en quête du parchemin. Répartis dans les six centres que compte le pays à savoir, Yaoundé, Douala, Ngaoundéré, Garoua, Bandjoun et Bamenda, les candidats au Brevet de technicien supérieur (BTS) ont commencé la première phase dudit examen hier. A Yaoundé, 2e plus gros effectif avec environ 4000 candidats derrière Douala qui en compte 7000, un quatrième sous-centre a été créé à l’ISTAG pour désengorger les trois habituels logés dans les différents campus du complexe universitaire Siantou (Mvog-mbi, Coron et Biteng). Au complexe universitaire supérieur de Mvog-Mbi, l’ambiance est plutôt sereine dès le lancement de la première épreuve, l’informatique, à 8 h. Au secrétariat, on s’active pour la réception des premières copies. Dans la cour de l’établissement, les premiers candidats commentent par petits groupes l’épreuve d’informatique. « C’était abordable et au niveau de l’élève moyen de la classe ». C’est l’impression générale qui se dégage.

Côté organisation, pas d’incident majeur. Jean Daniel Aba, sous-directeur des programmes et des examens au ministère de l’Enseignement supérieur et président du centre de BTS de Yaoundé explique, après une descente sur le terrain, que tout se passe pour le mieux. « En dehors de quelques petits problèmes de cartes d’identité qui ont été gérés humainement, tout se passe bien. Des dispositions ont été prises cette année pour renforcer la sécurité autour des centres et sous-centres d’examen. Et sur le plan de l’organisation, nous n’avons enregistré aucun retard, les sujets ont été tirés à temps, les missionnaires déployés à temps, ainsi que les colis pour éviter toute déconvenue », a-t-il confié hier à CT. Avant de préciser que si tout se poursuit comme ça a commencé, le BTS se déroulera encore mieux cette année.

La phase pratique qui a débuté hier va s’achever le 5 juin prochain. Elle est autant importante que les épreuves écrites qui se dérouleront du 8 au 12 juin. Des épreuves qui concourent toutes à l’évaluation des aptitudes théoriques et professionnelles des apprenants, dans un système où on parle de plus en plus de professionnalisation des enseignements, a expliqué Lucien Wantou Siantou, président du complexe universitaire Siantou. Celui-ci se dit rassuré pour la qualité de prestation de ses étudiants, au regard des moyens mis en jeu cette année pour améliorer la qualité de leur formation.