Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Tir groupé

Alexandre le Grand, roi de Macédoine, conquérant de l’empire perse en est mort en 323 avant notre ère. George Washington, ancien président des Etats-unis, Saint Augustin, un des pères de l’Eglise, comptent parmi les illustres victimes du paludisme. Chaque jour qui passe apporte des nouvelles dans la lutte contre cette endémie. La dernière en date vient de Douala à propos d’un test rapide qui se pratique déjà dans un certain nombre de formations sanitaires. Rangée aux oubliettes, la goutte de sang épaisse que l’on faisait sécher et passer au microscope, à la recherche du plasmodium ? Une autre nouvelle est la grande mobilisation orchestrée par Roll Back Malaria et l’Unicef autour de la Coupe du monde de football qui démarre le 11 juin prochain en Afrique du Sud. Avec des vedettes du ballon rond associant leur auréole à la sensibilisation. Au Cameroun, des journalistes sportifs accrédités pour la couverture de cet événement mondial ont été formés la semaine dernière par l’Association camerounaise pour le marketing social (Acms) à la prise en charge du paludisme. Cette Ong tient en ce moment à Bafia et dans quelque autre localité de la Région du Nord-Ouest d’autres sessions de formation à la prise en charge de cette maladie par des relais communautaires. En Tanzanie, pendant ce temps, se poursuivent des essais d’un vaccin prometteur.

Ce tir groupé sur le moustique qui associe toutes les méthodes de lutte connues, de la destruction de gîtes larvaires à l’utilisation de moustiquaires, semble aujourd’hui indiqué pour un fléau contre lequel tout semble avoir été tenté.

Eradiqué dans le Nord et dans la partie australe de la planète, le paludisme continue en effet de semer la désolation en zone équatoriale, surtout en Afrique. 80% des décès sur plus d’un million qu’il provoque chaque année dans le monde, surviennent sur le continent noir. 50% de ces décès concernent des enfants de moins de 5 ans dont 3 000 en meurent toutes les heures. L’anophèle, le frêle moustique son vecteur qui ne paie pourtant pas de mine, tient debout. Elle a plutôt la peau dure, pour avoir survécu à tant de batailles. Les épandages de masse de Dtt dans les années 40, la systématisation de la distribution de la chloroquine dans les écoles au long des années 60 ; de nouvelles molécules de synthèse dans les années 80 ; la distribution gratuite de moustiquaires imprégnées d’insecticide et l’adoption da la bithérapie associant l’artémisinine, molécule extraite d’une plante découverte en Chine à un autre antipaludéen, au cours de la première décennie de l’an 2000. Autant de charges qui l’ont secouée, sans la vaincre. D’où la nécessité de la persistance d’une mobilisation mondiale.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière