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Dossier de la Rédaction

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Banque : Trois mois de plus pour restructurer la CBC

La Commission bancaire de l’Afrique centrale a prorogé en mai dernier, le mandat de l’Administrateur provisoire de la Commercial Bank Cameroon. Le 6 novembre 2009, la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) a suspendu tous les organes de gestion de la Commercial Bank Cameroon (CBC) et l’a placée sous administration provisoire. Martin Njanga Njoh, qui assurait depuis quelques mois les fonctions de directeur général a été nommé administrateur provisoire pour une période de six mois. Sa mission était claire : poursuivre la gestion courante de la banque en collaboration avec le personnel ; élaborer un plan de restructuration crédible visant à rétablir l’équilibre et la situation financière de la CBC, le cas échéant, après approbation du plan de restructuration par la Cobac ; et enfin, rechercher, si nécessaire, toutes personnes intéressées par l’entrée dans le capital de la CBC.

Dans le communiqué de presse signé en novembre dernier de Rigobert Roger Andely et Philibert Andzembe respectivement ex-président suppléant et ex-président de la Cobac, on apprend que la CBC n’a pas déféré à son injonction relative à la suspension des transactions financières avec la Société financière africaine (SFA, dont l’agrément vient d’être retiré par la Cobac), à un accroissement de son porte feuille de crédit, à l’octroi des crédits aux autres structures du Groupe Fotso, à l’insuffisance des fonds propres, à la non production des documents comptables fiables, à l’absence de crédibilité du plan de restructuration...

Six mois après, quel est le bilan ? Aucune source à l’intérieur de la banque ne peut avancer une quelconque information. Tout au plus, laisse-t-on entendre à la CBC que la Cobac a prorogé le mandat de l’Administrateur provisoire, afin de lui donner du temps pour boucler sa mission. Un expert financier qui a requis l’anonymat explique cette prorogation du mandat de l’AP : « La prorogation peut supposer que la restructuration est en bonne voie et qu’on s’éloigne du risque de voir l’administration provisoire déboucher sur une liquidation avec cessation de paiements. En d’autres termes, les manquements de gestion préalablement observés sont en cours d’assainissement. Ceci étant, l’équilibre de la situation financière reste à renforcer d’où la nécessité de cette prorogation pour trouver des ressources indispensables à la recapitalisation. L’Etat n’est pas obligé de jouer un rôle dans cette restructuration. Tout est question de l’ingénierie financière qui sera mise en place et de l’appétit des uns et des autres. Il ne faut pas perdre de vue que les Camerounais ont une vision patrimoniale des affaires. Il faut aussi se rappeler que, même avec la réforme bancaire intervenue au début des années 90, l’Etat n’est pas complètement sorti de l’actionnariat des principales banques. Il reste un acteur majeur dans les trois banques qui détiennent plus de 50% de parts de marché. A ce titre, il n’est pas exclu qu’il prenne également une part active dans la recapitalisation de la CBC. »

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