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Dossier de la Rédaction

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Coupe du monde 2010 : Les Lions veulent se rassurer

La sélection nationale achève demain sa préparation à Belgrade par un match amical face à la Serbie.

En 1990, les Lions Indomptables avaient effectué la grosse partie de leur préparation à Bar, un village perdu au cœur de l’ancienne Yougoslavie. Vingt ans plus tard, le Cameroun retourne dans ce pays qui a changé de nom. Il a été morcelé en plusieurs Etats après la guerre civile qui l’a ruiné. Les images d’un pays relativement dévasté, mais en pleine reconstruction, sont visibles à la sortie de l’aéroport de Belgrade qui ne peut pas concurrencer avec le Nsimalen national. Belgrade, la capitale, elle-même, en dehors de ses barres d’immeubles, ne saurait dispenser une leçon de propreté à la ville de Tsimi Evouna. Des tas d’ordures rappellent le Yaoundé des années 90. Et depuis mercredi soir, les Lions Indomptables séjournent dans cette ville, pas loin de Sarajevo, de Srebrenica et du Kosovo.

Une dizaine d’années durant, entre 1992 et 2000, on ne pouvait pas tourner plus de deux boutons d’un transistor radio sans tomber sur l’un de ces noms, accrochés sur les lèvres des reporters de guerre. La Serbie est le cœur même de ce vaste territoire qui côtoie à la fois l’Europe occidentale, la Russie et l’Asie. De l’ancienne Yougoslavie, on sait principalement deux grandes choses : le beau football et les belles filles d’Europe de l’Est. Après avoir confirmé que la réputation du deuxième point d’identification de la Serbie, pays de Miss, est justifiée, éliminons la donc de notre champ d’analyse. Intéressons nous à la Serbie du football. C’est pour elle que les Lions Indomptables ont fait un crochet dans les Balkans. La Serbie est une terre de football. Elle a produit de grands footballeurs et de célèbres entraîneurs. Les techniciens Yougoslaves ont même été les premiers penseurs contemporains de ce sport à croire au potentiel du football camerounais. Vladmir Beara, Rade Ognanovic, Zutic Branco, entres autres, venus en explorateurs au Cameroun au début des années 70, ont défriché les terres.

Les Lions Indomptables effectuent donc un retour aux sources. A une semaine du coup d’envoi de la Coupe du monde, la sélection nationale cherche quelques repères, susceptibles de la rassurer. Demain, elle joue son dernier et quatrième match amical de préparation au stade du Partizan Belgrade. Avec l’exercice manqué face au Portugal mardi dernier à Covilha (1-3), l’équipe nationale a besoin de quelque chose pour gonfler son moral et retaper son image, écornée par deux matches nuls, une défaite, un système de jeu clair-obscur, un carton rouge. Une victoire ne lui ferait pas de mal. Elle prendrait bien aussi un nul. Mais, une autre contre performance pourrait faire désordre. Pis, une blessure grave ou une autre expulsion peuvent déstabiliser les plans, à défaut de plonger le groupe dans le doute. Visiblement, Paul Le Guen, apparaît de plus en plus anxieux, mais impliqué et préoccupé par son sujet. Il a même perdu quelques kilos. Imaginez alors le portrait du coach. Vu de Belgrade, cela donne un homme de plus en plus sec, mais curieusement de moins en moins froid et cassant ! Face à la Serbie, 14ème sélection au classement FIFA, le sélectionneur va probablement reconduire l’équipe qui a démarré mardi dernier. Le gardien de but pourrait cependant changer. Webo va probablement commencer en lieu et place de Samuel Eto’o qui purgera sa peine dans les tribunes. Quelque soit le résultat, les Lions continueront d’entretenir le suspense sur leur forme à sept jours du coup d’envoi du Mondial.
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