A l’approche de cette fête, le ministre du Commerce s’est concerté hier à Yaoundé avec les opérateurs de la filière pour éviter une pénurie pendant cette période. Il y a du sucre sur le marché. C’est le constat fait en parcourant les différents magasins de la ville de Yaoundé. Seulement, ce qui pique la curiosité du consommateur, c’est cette variation des prix. En effet, à côté des prix homologués par le ministère du Commerce - 650 F pour le kilogramme de sucre en morceaux et 600 F pour le kilogramme de sucre granulé-, les prix ne sont pas stables et varient d’un magasin à l’autre. Le sac de 50 kilogrammes de sucre en poudre coûte 26.500 F au marché Central et 27.500 F au marché de Mvog-Atangana Mballa. La palette de 25 cartons de sucre en morceaux est vendu en gros à 15.500 F. Pour ce qui est de la vente en détail, un paquet de sucre en morceaux est vendu entre 650 F et 750 F, soit une augmentation de 100 à 150 F par rapport aux prix homologués. Malgré cette différence, les commerçants sont unanimes, les prix ont baissé et la marchandise est disponible.

Hier, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a réuni les opérateurs de la filière pour faire le point après la récente ouverture du secteur à l’importation. « Nous entrons dans le dernier mois du premier semestre. Il est donc important que nous fassions un bilan et que nous nous projetions dans la perspective du Ramadan, où la consommation du sucre augmente », a-t-il déclaré, tout en soulignant au préalable que cette concertation ne devrait pas susciter de l’émoi au sein de l’opinion. « Je voudrais rassurer les consommateurs camerounais qu’ils seront régulièrement approvisionnés jusqu’en fin d’année parce que nous avons anticipé », ajoute le ministre. Il explique les prix actuels par la hausse des prix de cette denrée sur le marché international. Selon lui, la tension est vive sur la scène internationale en matière de sucre. « Des approvisionnements sont prévus pour combler les attentes des consommateurs durant cette période » a-t-on appris au sortir du huis clos. La promesse est donc faite, le sucre il y en a et il y en aura toujours.