Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Transports en Afrique centrale : on planche sur l’intégration

La 3ème conférence des ministres sur le Plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale s’est ouverte hier à Yaoundé. Le transport routier constitue en Afrique centrale le principal mode de déplacement. Il assure près de 90% du transport intérieur de personnes et de biens. Pourtant, le taux d’équipement reste très faible. Environ neuf véhicules pour 1000 habitants. Pis encore, la densité routière est de moins de 5 km pour 100km2 et les routes bitumées représentent seulement 15%. Conséquence, l’intégration inter Etats et inter capitales a du plomb dans l’aile dans la sous région Afrique centrale, les réseaux sont peu intégrés et les coûts de transport sont de l’ordre de la surenchère. Un développement en veilleuse couronne alors le tout.

Les questions liées au développement des infrastructures sont primordiales. A l’ouverture des travaux de Yaoundé, le représentant du président de la Commission de la Cemac a décrit l’Afrique centrale comme « un goulot d’étranglement pour la fluidité des communications entre le Nord et le Sud du continent en raison de ses problèmes de transport ». C’est donc ces problèmes que se charge de résoudre le Plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale (Pdct-Ac), depuis son adoption en 2004. Il rassemble les onze Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac). Lors de la conférence de juin 2007 à Libreville, un programme prioritaire de 55 projets avait été adopté. Seuls 24 sont en cours d’exécution. Une table ronde avec les bailleurs de fonds était prévue pour juin 2010. Mais la rencontre de N’Djamena en 2008 n’ayant pas eu lieu, la réalisation du Pdct-Ac accuse un sérieux retard. Et le contexte actuel de crise n’est pas pour aider. Il est question de redémarrer, à Yaoundé, un processus en panne depuis deux ans.

Ainsi ce sont des travaux dotés d’un « programme chargé » et placés sous le haut patronage du président de la République, S.E. Paul Biya, que le ministre des Travaux publics, Bernard Messende Avom a ouvert hier. Objectif majeur « redynamiser le Pdct-Ac par la mise en place d’un nouveau cadre de référence des actions à mener à des échéances bien déterninées ». Ce qui manque le plus, c’est la « détermination et la volonté des acteurs, en plus de l’énorme problème des financements ». Le représentant du directeur du bureau sous-régional de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique a souligné que 3205 milliards sont encore nécessaires pour la réalisation du Pdct-Ac. Il faut, pour y arriver « optimiser les ressources existantes avant de rechercher des ressources additionnelles ». Experts des Transports et des Tavaux publics, experts des ministères des Finances et du Plan de la Ceeac et bailleurs de fonds sont à Yaoundé jusqu’au mardi 15 juin prochain pour donner au Pdct-Ac « la grande impulsion ».

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière