Les responsables locaux ont été installés mardi dernier, avant de se mettre à l’école des inscriptions sur les listes électorales. C’est un peu émoussée, mais avec la conviction d’en savoir un peu mieux sur la tâche qui l’attend sur le terrain, que Marie-Jeanne Mambassi, la toute première chef d’antenne communale d’Elections du Cameroun (ELECAM) à Ndélélé, a achevé le séminaire de formation qu’elle, et la quarantaine de responsables des démembrements de cette structure viennent de suivre à Bertoua. En fait, cette formation aux inscriptions sur les listes électorales est le couronnement d’une série d’activités qui ont commencé mardi dernier par l’installation des responsables locaux d’ELECAM dans la région de l’Est. La cérémonie présidée par le directeur général d’ELECAM, Mohaman Sani Tanimou, en présence du gouverneur de la région de l’Est, Adolphe Lele Lafrique, et de tout le gotha administratif et politique de la région, a été l’occasion de revenir sur les missions d’ELECAM, et surtout celles des responsables à l’honneur ce jour-là.

De la coordination administrative et au suivi de l’organisation du processus électoral dévolu au délégué régional, Gabriel Bandibeno, au rôle central et de proximité des chefs d’antennes communales, en passant par les fonctions de relais et d’intermédiaires que devront assurer les chefs d’agences départementales, le mot d’ordre à retenir, c’est l’efficacité. C’est donc à juste titre que Mohaman Sani Tanimou a rappelé les missions globales assignées à ELECAM : l’organisation, la gestion et la supervision des l’ensemble du processus électoral et référendaire. Ce qui inclut le suivi des inscriptions sur les listes électorales, la distribution des cartes d’électeurs, le suivi des bureaux de vote, la centralisation des résultats et leur acheminement, etc.

Ce n’est certainement pas une mince affaire, dans un pays dont la démocratie est en plein épanouissement. Dans la région de l’Est, qui n’est pas en reste dans ce mouvement évolutif, les responsables d’ELECAM devront en sus affronter d’autres réalités locales. Les distances relativement importantes entre les unités administratives, l’enclavement encore d’actualité dans certaines localités, etc., en font partie.