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Dossier de la Rédaction

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Réforme annoncée des cellules ministérielles de lutte contre la corruption

La 3e session du comité de pilotage du projet « Changer d’habitudes, s’opposer à la corruption » (CHOC) s’est tenue hier dans les services du Premier ministre.

Quel rôle jouent réellement les cellules ministérielles de lutte contre la corruption ? La question a dû en tarauder plus d’un, tant l’action de ces structures est peu ou mal connue. Et l’annonce d’une réforme de ces cellules par le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, confirme un certain flou régnant dans le secteur. Hier, en effet, à l’occasion de la 3e session du comité de pilotage du projet « Changer d’habitudes, s’opposer à la corruption » (CHOC), Philemon Yang a annoncé une reconfiguration, après un audit des cellules ministérielles de lutte contre la corruption, afin de les « rendre plus performantes ». Pour le PM, ces structures constituent, avec la Commission nationale anti-corruption (CONAC), les « principaux leviers destinés à mener des actions coordonnées, cohérentes et de proximité en matière de prévention et de lutte contre la corruption à tous les niveaux ».

Les travaux, qui se sont tenus hier dans la salle des conseils des services du Premier ministre, ont réuni les membres dudit comité, les partenaires au développement et les responsables des institutions de lutte contre la corruption. Outre la réforme des cellules ministérielles, l’autre point à l’ordre du jour portait sur le lancement du processus d’élaboration de la stratégie nationale de lutte contre la corruption. Il s’agissait donc, au cours de la session, d’examiner et d’approuver les principes et des méthodologies d’élaboration de cette stratégie présentée par la CONAC.

Approuvé en 2007, le projet CHOC-Cameroun a effectivement démarré ses activités en mars 2008 et a pour objectif premier de contribuer à la réduction significative de la corruption au Cameroun. L’incorporation dans l’arsenal juridique national de la convention des Nations Unies de lutte contre la corruption fait également partie des missions du programme. Au même titre que le renforcement de l’indépendance et des moyens d’action des institutions nationales anti-corruption. Ainsi que le renforcement des capacités et du rôle effectif de la société civile et du secteur privé dans ce combat. Et déjà, comme l’a déclaré Philemon Yang, « tous ces objectifs connaissent un niveau d’exécution très avancé ».
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