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Dossier de la Rédaction

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Jacques Toubon reçu par Paul Biya

L’ancien ministre français reçu hier par le président Paul Biya. C’est un Jacques Toubon très confiant en l’avenir de l’Afrique et surtout de la solidité des liens historiques entre la France et le Cameroun qui est sorti hier à 13 h 10 mn du palais de l’Unité où il venait d’être reçu par le chef de l’Etat, Paul Biya. L’audience qui avait commencé à 12h, s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de France, Bruno Gain et du directeur du Cabinet civil, Martin Belinga Eboutou.

Jacques Toubon a été chargé par le président français, Nicolas Sarkozy, d’organiser en France toutes les initiatives liées à la célébration du cinquantenaire de l’indépendance des quatorze pays d’Afrique subsaharienne d’expression française qui ont accédé à la souveraineté en 1960. L’ancien ministre français de la Culture et de la Justice des années Chirac, nommé récemment, Secrétaire général français du cinquantenaire des indépendances africaines, a discuté avec le président de la République pendant soixante-dix minutes de ce qu’il a appelé la revitalisation de la relation spécifique qui existe entre l’Afrique sub-saharienne et la France. Une revitalisation dont on a vu des manifestations lors du récent sommet Afrique-France à Nice, il y a quinze jours. Au cours de ce sommet, a rappelé l’émissaire français, un certain nombre d’idées nouvelles en faveur du développement de l’Afrique dans la gouvernance mondiale ont été avancées.

Devant la presse qui l’attendait sur le perron du palais présidentiel, l’émissaire français a annoncé la tenue le 13 juillet à Paris d’une réunion de travail des chefs d’Etat qui aura la même vision, celle du développement du continent noir en mettant en valeur l’histoire commune entre la France et l’Afrique. S’agissant particulièrement de notre pays, Jacques Toubon affirme qu’il va jouer un rôle majeur comme il l’a d’ailleurs déjà fait dans le passé. Pays aux sept frontières, château d’eau de l’Afrique centrale, c’est aussi le pays qui a, avec Douala, la meilleure entrée sur la mer, des relations privilégiées avec le Nigeria, la grande puissance anglophone. Incontestablement, la place du Cameroun est une place majeure dans notre sous-région, estime Jacques Toubon.

Cependant, avec la mondialisation et des relations avec tous les pays du monde, a expliqué Jacques Toubon, il n’y a plus d’exclusivité. N’empêche qu’il y a un lien politique, économique, diplomatique, très fort entre nos deux pays. Ce qui peut permettre de soutenir l’Afrique, et le Cameroun en particulier, dans ce qui est son ambition pour les dix, vingt, trente années, un développement durable, des énergies renouvelables, une agriculture vivrière plus puissante, la formation professionnelle des jeunes qui n’attendent que d’avoir un métier. La vieille antienne, c’était l’Afrique est mal partie ; aujourd’hui, en 2010, reconnaît l’ancien ministre français, la plupart des observateurs, les économistes, les ONG, affirment exactement l’inverse: l’Afrique est en train de partir et l’Afrique va être, dans les cinquante années à venir, le continent de l’avenir. Une bonne partie de l’avenir du monde va se jouer en Afrique et en particulier ici en Afrique centrale dont il faut rappeler qu’elle est le deuxième poumon de la planète, a conclu Jacques Toubon.

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