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Dossier de la Rédaction

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Le Japon s’implique dans l’agriculture

Après la belle expérience des écoles, ce pays finance des projets dans le domaine agricole. 45 millions de F ont été alloués à la construction d’un centre socio-éducatif et d’une ferme- école des orphelins et enfants vulnérables de Ngompem, village situé dans l’arrondissement de Pouma, région du Littoral. Cet argent constitue une partie de l’enveloppe mise à la disposition du Cameroun par le Japon, pour financer 25 projets dans les secteurs de l’éducation, de l’eau, de l’énergie, de la santé et de la promotion de la famille. C’est au total une enveloppe de 1,4 milliard de F débloquée par ce pays asiatique pour la réalisation de ces projets.

En effet, un champ d’expérimentation et de démonstration étendue sur 1800 m2 a été créé dans le cadre de la construction dudit centre pour servir de cadre de formation pour les jeunes du village aux métiers de l’agriculture et de l’élevage. Douze variétés de banane-plantain, dont huit améliorées et sept variétés de manioc donc six améliorées, vont d’ici une année, produire des fruits. « On pourrait avoir entre 25 et 30 tonnes par ha pour le manioc. Les variétés améliorées de plantain sont résistantes à quelques maladies ravageuses. Elles sont plus précoces, produisent plus, durent plus longtemps et peuvent servir à des utilisations diverses », explique Rachid Hanna, représentant Cameroun de l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA), qui a fourni les plants au centre.

Il s’agira donc d’une formation pratique qui produira des agriculteurs « modernes » et des éleveurs. Des jeunes qui pourront s’auto-employer à l’avenir. Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, a encouragé cette initiative qui, selon lui, permettra au Cameroun de réduire son taux de chômage en milieu jeunes et de créer des richesses. Pour Louis Paul Motaze, cela passe par l’adoption d’une agriculture. « Je voudrais insister sur l’éducation car nous ne pouvons pas parler d’agriculture si elle reste une agriculture paysanne. Il faut former les jeunes aux métiers de l’agriculture. Ce n’est qu’à partir de ce moment que le Cameroun peut devenir la puissance agricole qu’il ambitionne d’être », a-t-il déclaré. On attend donc des plants améliorés introduits, des rendements considérables, capables de satisfaire la demande nationale et internationale le cas échéant. Yvette Yinda, la promotrice, compte utiliser ces deux sites pour former des agriculteurs et des éleveurs. « Une fois qu’on aura déterminé la variété la plus productive, on va procéder à la multiplication des plants. Ce sera une source de revenus pour le Centre », affirme t-elle. Il est prévu de construire une usine de transformation de manioc à Ngompem pour revaloriser ce tubercule. En attendant que les autres cultures suivent, on peut déjà compter sur ces deux aliments pour créer des emplois, engranger des devises à l’extérieur et ainsi, garantir des lendemains heureux pour l’agriculture camerounaise.

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