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Dossier de la Rédaction

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Cameroun- France : Le deuxième Contrat Désendettement développement en chantier

Le président Paul Biya et l’ambassadeur de France en ont discuté vendredi dernier. «Nous espérons vivement que les Lions vont venger la France ce samedi» ; ce sont les derniers mots prononcés vendredi dernier au perron du palais de l’Unité par l’ambassadeur de France, Bruno Gain, au sortir d’une audience de soixante-dix minutes que le président de la République venait de lui accorder.

En réalité, si le diplomate français s’est rendu au palais de l’Unité, vendredi dernier, ce n’était nullement pour s’apitoyer sur les malheurs de l’équipe de France de football en Afrique du Sud, c’était bel et bien pour redynamiser la coopération entre nos deux pays. « Nous avons évoqué toute une série de questions bilatérales » a-t-il lancé à l’adresse de la presse qui l’attendait au bas du perron. Au nombre de ces questions bilatérales a figuré en bonne place l’avenir du contrat de désendettement et de développement, (C2D).

A l’heure qu’il est, le Cameroun et la France sont à la fin d’un premier C2D de 537 millions d’euros. Il est donc question de préparer un deuxième C2D qui prendra la relève du premier en 2011, c'est-à-dire, dans quelques mois. L’ambassadeur de France pense que ce deuxième contrat de désendettement-développement pourrait avoir comme priorités la sécurité alimentaire, voire, l’agriculture sous toutes ses formes. Ce qui est d’ailleurs prévu dans le document sur la croissance et l’emploi. Le développement des petites et moyennes villes du Cameroun a aussi été évoqué par le chef de l’Etat et son hôte.

Il est question d’éviter ce phénomène de grande attraction urbaine vers Douala et Yaoundé auquel on assiste depuis quelques années. Tout comme il est question de contrer la piraterie maritime qui perdure dans le golfe de Guinée. Actuellement, des otages russes et lithuaniens sont toujours détenus au Nigeria. Ils ont été enlevés au large de Douala, il y a un mois. Il y a donc-là, pense l’ambassadeur de France, toute une réflexion à mener en dépit de la présence du reste très efficace du BIR, le bataillon d’intervention rapide.

L’emploi des jeunes a aussi été largement été évoqué. « Il faut que nous travaillions tous ensemble pour que des solutions en matière de formation professionnelle avec une formation pratique trouvent des débouchés en termes d’emploi » a expliqué l’ambassadeur de France

Selon lui, le chef de l’Etat a déjà toute une série de projets à ce sujet qui vont bientôt voir le jour. Vendredi dernier, c’était la seconde fois en 48 h que Bruno Gain se rendait au palais de l’Unité. La première fois, mercredi 16 juin dernier, il avait accompagné Jacques Toubon, ancien ministre français alors en mission dans notre pays.

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