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Dossier de la Rédaction

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Patrimoine mondial : l’Afrique peut plus

Des représentants de 23 Etats du continent planchent sur la question depuis hier à Yaoundé. L’Afrique possède diverses richesses patrimoniales à partager avec le monde entier. Le potentiel patrimonial du Cameroun reste considérable. Ces phrases et bien d’autres de la même tonalité ont été entendues hier dans une des salles de l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé. C’était à l’occasion de l’ouverture de la réunion des pays africains francophones et lusophones sur le rapport périodique du Patrimoine mondial. En d’autres termes, il s’agit pour les experts présents à ces travaux d’analyser la situation du Patrimoine mondial sur le continent. Les auteurs de rapports périodiques les soumettent tous les six ans à la Conférence générale de l’Unesco. Ces documents portent sur les dispositions législatives et réglementaires, ainsi que sur d’autres mesures adoptées pour l’application de la Convention du Patrimoine mondial – incluant l’état de conservation des biens dudit patrimoine situés sur le territoire des auteurs du rapport…

Le ministre de la Culture, ouvrant les travaux, a rendu hommage aux experts africains venus à ce rendez-vous. Ama Tutu Muna a en outre souhaité que la réunion de Yaoundé soit l’occasion de renforcer la coopération dans le domaine de l’inscription sur la liste du Patrimoine mondial de nouveaux sites africains. Tout en soulignant l’importance de cette réunion, le Mincult a indiqué qu’elle s’inscrit « en droite ligne de la politique culturelle du président de la République, en matière de préservation, de valorisation et de promotion du patrimoine culturelle ».

A n’en pas douter, le continent peut encore enrichir le patrimoine de l’Humanité. Le Cameroun, dont la réserve de biosphère du Dja figure sur cette prestigieuse liste depuis 1987, a d’autres sites sur la Liste indicative – sorte d’antichambre, de liste d’attente. Entre autres, rappelés par le Mincult, le paysage culturel des chutes de la Lobé, le parc naturel de Korup, la chefferie de Bafut, les constructions en pierres sèches des Monts Mandara…

Le deuxième cycle de rapport périodique pour l’Afrique, dans le cadre duquel la réunion sous-régionale de Yaoundé se tient, vise deux objectifs principaux : renforcer les capacités des Etats parties concernés dans les domaines de la mise en œuvre de la Convention du Patrimoine mondial en Afrique ; recueillir les différents rapports sur la mise en œuvre de la Convention du Patrimoine mondial en Afrique et sur la conservation des biens du patrimoine mondial africain. A l’issue de l’exercice du rapport périodique, des orientations précises sur la politique de conservation en Afrique, pour la période 2011/2017, seront définies par le Comité du Patrimoine mondial.

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