4 juillet 1776. Des représentants de colonies anglaises de l’Amérique du Nord, réunis en congrès à Philadelphie, proclament leur indépendance vis-à-vis du royaume de Grande- Bretagne.

C’est pour célébrer cette 234e fête nationale des Etats- Unis que Janet E. Garvey, ambassadeur des Etats- Unis au Cameroun, a convié du beau monde à l’ambassade vendredi dernier. Deux jours avant le jour-j, « parce que dimanche n’est pas un jour ouvrable au Cameroun », a-t-on confié à CT. Aux côtés de la forte communauté américaine mobilisée pour la circonstance, les amis des Etats-Unis, la société civile et autres membres du corps diplomatique, et un parterre de personnalités politico-administratives. Aux premiers rangs, le vice-Premier ministre, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Amadou Ali, le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Marafa Hamidou Yaya, le ministre des Relations extérieures, Henri Eyebe Ayissi, entre autres. Au menu, une cérémonie protocolaire ponctuée par la présentation du drapeau par les « Marines » ; l’exécution des hymnes des Etats-Unis, « the Star-Spangled Banner » (la bannière étoilée) et du Cameroun, « Ô Cameroun berceau de nos ancêtres », par l’artiste camerounais Ndedi Eyango. Suivra le discours bref et saisissant de Janet E. Garvey. Son tout dernier en terre camerounaise qu’elle devra quitter le mois prochain. Un discours dit alternativement en anglais et en français, dans lequel elle a tenu à rendre hommage aux patriotes de la « première heure », sans lesquels l’indépendance des Etats-Unis n’aurait pas été possible. Avant d’encourager les Camerounais à prendre leurs responsabilités pour l’avenir du pays, se référant au discours du président Obama au Ghana en juillet 2009, à l’intention des Africains. « La quête d’amélioration est par nature une tâche de longue haleine », at-elle clamé. Avant de rassurer, que comme les 50 dernières années écoulées, les Etats-Unis seront toujours aux côtés du Cameroun « en tant que partenaire