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Dossier de la Rédaction

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Extension d’Alucam : Toujours l’équation énergétique

Lors de leur arrêt à l’usine d’Alucam hier à Edéa, les membres du Médef international ont été édifiés sur les projets annoncés dans cette entreprise. En période d’étiage, correspondant à la saison sèche, Alucam Aluminium Pechiney voit sa capacité de production chuter drastiquement. En cause, des restrictions d’énergie, des concessions, pour éviter la spirale infernale des délestages. Elle est alors obligée de revenir à 60% de sa capacité. Pourtant, le 3e contributeur au PIB national et grand exportateur (5%) a besoin d’énergie. De beaucoup d’énergie, pour atteindre une production optimale. Celle-ci passe par une extension, inévitable.

Le projet d’extension d’Alucam dont la lettre d’intention a été déposée en 2005 (amendée en 2007), représente justement un investissement de 1,8 milliard de dollars, soit près de 900 milliards de Fcfa. Extension qui permettrait à l’entreprise de passer des 95.000 tonnes actuelles à 300.000 tonnes. Des projets bénéfiques aux entreprises françaises en terme de revenus, puisque des technologies françaises, des entreprises sous-traitantes, des partenariats et financements français seront noués à cette occasion. D’où l’engouement des patrons du Medef international. Alucam et ses projets constituent une bonne pioche pour les investissements et les partenariats camerouno-français.

Mais voilà, avant de parler extension, une question est à régler, qui constitue la clé de voûte de cet investissement : la question énergétique. L’activité de l’aluminium et l’énergie étant étroitement liés. Hier, lors de la suite du programme de la visite du Médef international au Cameroun, la délégation conduite par Patrick Lucas, président directeur général de Gras Savoye et président du comité Afrique de Médef international, s’est arrêtée dans les usines de Alucam à Edéa. Il a été certes question de découvrir cette entreprise majeure du tissu économique camerounais, mais aussi d’évaluer les défis qui se présentent à elle. Différents exposés ont été présentés à la salle Jean-François Cartier de l’Hostellerie de la Sanaga. Essentiellement de Gérard Sevestre, directeur des projets à Aluminium Pechiney-Rio Tinto Alcan (projets Rio Tinto Alcan), Théodore Nsangou, DG de Edc (question énergétique), Mathieu Mandeng Dg de Standard Chartered Bank (financement des projets structurants), et enfin de Fredéric Desprez, président du Cafcam (Cercle d’affaires français du Cameroun), sur la RSE (responsabilité sociétale des entreprises).

Pour Théodore Nsangou, l’extension d’Alucam va dépendre du barrage réservoir de Lom-Pangar. Le démarrage des travaux est prévu, en cette fin d’année, le chronogramme d’activités a été arrêté, avec un financement de 30 milliards de Fcfa consenti par le gouvernement dans le budget 2010. « Pour que Alucam ait son énergie pour l’extension, il faut que la centrale thermique de Kribi se fasse. Il faut que Lom-Pangar soit construit, parce que si on ne fait pas Lom-Pangar, la centrale hydro électrique de Nachtigal ne peut pas se faire. Tout est lié. Nous sommes en train d’accélérer le projet Lom-Pangar. Il faut aussi que la centrale à gaz de Kribi démarre, même s’il y a du retard, il faut que ça arrive à un moment donné. C’est autant de choses qui vont garantir l’énergie, pour l’extension d’Alucam et la satisfaction du secteur public. Sinon, on va toujours rester dans un cycle de déficit », a-t-il confié.

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