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Dossier de la Rédaction

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Pays-Bas-Espagne : le duel européen

Les deux pays européens disputent la finale de la 19e Coupe du monde dimanche à Johannesburg. Plus que 48h et la Coupe du monde 2010 entrera dans l’histoire. Plus que deux jours et l’Afrique du Sud fera ses comptes. La 19e édition de la Coupe du monde s’achève dimanche par la finale Pays-Bas-Espagne. Une affiche inédite. Aucun de ces deux pays n’a jamais remporté ce trophée. Le Soccer City de Johannesburg, stade hôte de ce dernier match du mondial sud-africain, sera donc un champ d’histoire pour le Football. Un huitième pays va rejoindre le cercle très fermé des pays vainqueurs de la Coupe du monde (Brésil, Allemagne, Italie, Argentine, Uruguay, Angleterre, France). Rien que pour cela, Soweto qui abrite cette enceinte sportive de haut vol vaut le détour.

Avec la qualification de ces pays européens pour la finale, on tire une première leçon : le football a reconnu les siens. De loin, les Pays-Bas, tête de série du groupe E, celui du Cameroun, leader incontesté de cette poule et l’Espagne, tête de série du groupe H, ont quasiment survolé la compétition. Jusque-là, les Pays-Bas font un sans-faute. Malgré le faux pas du premier match face à la Suisse (0-1), l’Espagne, championne d’Europe en titre, justifie son statut de favori du tournoi. L’Uruguay et l’Allemagne, demi-finalistes, auraient pu être là. Mais, la justice divine et la justice sportive se sont associées pour leur barrer la route. Sans remettre en cause ses qualités, l’Uruguay a peut-être été rattrapée par la main de Suarez qui avait renvoyé justement de la main, comme au volley, un ballon de Mensah à la dernière seconde des prolongations de la rencontre des quarts de finale Ghana-Uruguay. L’Allemagne bien qu’étincelante et séduisante devait peut-être sa survie jusque-là à ce but injustement refusé à Lampard et à l’Angleterre en huitièmes de finale. Et si l’arbitre l’avait validé, à 2-2, on aurait eu un autre match.

En revisitant le parcours des Pays-Bas et de l’Espagne dans ce tournoi, il n’y a rien à redire. Aucune tache. Aucune ombre. Aucun soupçon. Ce sont donc deux équipes propres, sur un double angle écologique et sportif, qui restent en vie. La meilleure s’installera dimanche soir sur le toit du monde. Après 1974 et 1978, les Pays-Bas disputent leur troisième finale de Coupe du monde. Si Bert Van Marwijk et ses poulains perdent ce match, la thèse de la malédiction qui poursuit les Pays-Bas va prospérer. Et si l’Espagne de Vicente del Bosque, le très énigmatique sélectionneur espagnol, ne gagnait pas ? On parlera alors d’un accident industriel pour un pays qui a tout donné au football, mais pas très bien récompensé en retour. L’Espagne et les Pays-Bas, ce sont deux équipes portées vers l’offensive. Il y a Sneijder, Robben et Van Persie d’un côté. David Villa, Torres, Iniesta de l’autre. La différence se fera certainement sur le plan défensif. Les Pays-Bas a encaissé plus de buts (5) que l’Espagne (2). Même l’équipe de Paul Le Guen a réussi à marquer un but aux Néerlandais. Une conviction nous habite à la fin de ce Mondial que nous a offert Nelson Mandela, l’homme qui a passé sept Coupes du monde en prison de 1966 à 1990 : le football devient de plus en plus scientifique. On peut programmer un succès et atteindre son but. On peut paramétrer l’échec –comme certains pays africains présents à ce tournoi le font et récolter l’échec. Il faut donc respecter et prendre au sérieux le football, comme l’Espagne, les Pays-Bas, l’Allemagne et bien d’autres. En le méprisant, en le bafouant, en le vilipendant comme certains mondialistes de 2010, le soccer vous tourne le dos. Voilà la principale leçon d’Afrique du Sud 2010. Artistes hollandais et espagnols, à vous la parole ! Le monde entier vous écoute et vous regarde.

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