Les deux pays désormais liés par un accord-cadre de coopération.

Au terme de quatre jours d’une visite d’amitié et de travail que le ministre des Relations extérieures, Henri Eyebe Ayissi vient d’effectuer à Ouagadougou, on peut croire que l’amitié entre le Cameroun et le Burkina Faso, très perceptible, ces dernières années, a été consolidée. Selon le communiqué conjoint signé le 7 juillet 2010 à l’issue de cette visite, les deux pays sont désormais liés par un accord-cadre de coopération. Ils ont également signé à cette même occasion un mémorandum d’entente sur la création d’un mécanisme de consultations politiques entre leurs ministères en charge des Affaires étrangères.

Henri Eyebe Ayssi s’était rendu au Burkina Faso le 4 juillet dernier à l’invitation de son homologue burkinabé, le ministre d’Etat chargé des Affaires étrangères, Bédouma Alain Yoda. Durant son séjour à Ouagadougou, le Minrex a été reçu par les plus hautes autorités du pays, notamment par le président Blaise Compaoré à qui il a remis un message du président Paul Biya. Il a, en outre, été reçu par le Premier ministre, chef du gouvernement, Tertius Zongo, ainsi que par le président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré.

Comme écrit plus haut, cette visite du Minrex au pays des hommes intègres a permis aux deux parties de renforcer les relations bilatérales. En dehors de la signature de l’accord-cadre et du mémorandum, les deux ministres ont aussi paraphé un accord dans les domaines de la protection et la promotion réciproque des investissements. Ils ont, par ailleurs, convenu d’accélérer les discussions relatives à la facilitation de la circulation des personnes entre les deux pays. Le Minrex en a aussi profité pour rencontrer la communauté camerounaise. Elle vit en parfaite symbiose avec les Burkinabé. Exactement comme les Burkinabé vivant au Cameroun. Ces derniers l’avaient d’ailleurs confirmé au président Blaise Compaoré lors de sa récente visite au Cameroun le 18 mai dernier, lors de la célébration des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification.

Cependant, pour mieux développer les relations entre nos deux pays, Henri Eyebe Ayissi et son homologue burkinabé estiment que les actions bilatérales futures doivent s’orienter vers le secteur privé qui est un acteur-clé dans la création de richesses et d’emplois : "Nous devrions, dans nos rencontres futures, encourager les autorités et structures de nos pays respectifs en charge des questions commerciales, à développer les synergies nécessaires à l’établissement d’un partenariat gagnant-gagnant pour les peuples burkinabè et camerounais", a expliqué M. Bedouma Alain Yoda. In fine, tout le monde s’est réjoui de l’excellence des relations qui existent entre les deux pays, reflet de la qualité des relations qu’entretiennent les deux chefs d’Etat.