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Dossier de la Rédaction

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Valorisation du café camerounais : Les premiers centres d’excellence inaugurés à Santchou

Les ministres Jean Nkuete et Luc Magloire Mbarga Atangana étaient sur le terrain porter la bonne nouvelle.

Fombat, petite bourgade à quelques encablures de Santchou dans le département de la Menoua, n'oubliera pas de si tôt le passage de Jean Nkuete, vice Premier ministre, ministre de l’Agriculture et du Développement rural et Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce, venus procédér au lancement du projet-pilote d'implantation des centres d'excellence pour la valorisation du café produit au Cameroun. Et pour cause ! Santchou est justement un bassin de culture du café dont l'importance n'a jamais échappé à personne, en même temps qu'on y trouve, des planteurs qui n'ont pas cessé de croire en cette culture de rente. Résultat, le verger est toujours aussi bien entretenu malgré les mauvais jours d'hier et l'attente de lendemains meilleurs.

Pour le vice Premier ministre, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Jean Nkuete, il est question, à l'aune de ce projet, de doubler à terme la production caféière. D'où les nombreux et multiples appuis de son département dont l'encadrement et l'animation des producteurs, la distribution des semences et plants améliorés à haut rendement, la relance des fermes pour le matériel végétal, la protection des vergers par la formation des brigades villageoises, l'intensification de la fertilisation des sols par l'utilisation des engrais etc. Si on ajoute à cela la création à venir d'un fonds pour les engrais, nul doute que le meilleur est à venir pour les producteurs. Et Jean Nkuete d'appeler les uns et les autres à s'impliquer dans la culture du café. Seul hic, la transformation qui reste un maillon faible. Mais avec le projet-pilote d'implantation des centres d'excellence, cet handicap ne devrait plus être qu'un mauvais souvenir, d'autant que ce projet va apporter une valeur ajoutée certaine et permettre aux producteurs de gagner plus. Luc Magloire Mbarga Atangana ne dit pas le contraire et appelle tous les acteurs à avoir confiance en la filière. Le repositionnement du Cameroun sur le marché du café en dépend. Mais pour cela, il faudra répondre aux exigences et produire des cafés spéciaux destinés à ce qu'il a appelé des marchés de niche. Une belle opportunité, d'autant que les cours sont estimés entre 500 et 1000 dollars la tonne pour le café arabica et 300 et 500 dollars la tonne pour le robusta. Les planteurs ont donc désormais tout intérêt à vendre leur production dans les centres d'excellence, acteurs d'un partenariat durable, pôles d'intégration et de développement du milieu rural. L'Etat, a-t-il martelé, sera présent pour que chaque acteur trouve son compte dans le processus en cours.

Une précision loin d'être anodine, tant le maire de Santchou avait bien avant lui, fustigé le comportement de certains et même de l'interprofession, enclins à se sucrer sur le dos des producteurs à la faveur d'une libéralisation pas toujours maîtrisée par les uns et les autres. Le directeur général de l'ONCC et le président du CICC, Michael Ndoping et Appolinaire Ngwé, mis devant leur responsabilité, ont promis de jouer pleinement leur rôle. Objectif: être des acteurs d'un café camerounais de qualité et participer à l'amélioration des revenus des producteurs. A leurs côtés, les bailleurs de fonds -Banque Mondiale, Centre du Commerce International- ont réaffirmé leur soutien et leur aide, pour un positionnement du café camerounais dans le haut de gamme, l'excellence et l'opportunité de nouveaux débouchés. Pour le plus grand contentement des producteurs qui sont prêts à parier sur la nouvelle donne.
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