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Ouganda : Au moins 74 morts dans deux attentats

Les islamistes somaliens ont revendiqué le double attentat meurtrier.

Les islamistes somaliens ont revendiqué hier un double qui a fait au moins 74 morts dimanche soir à Kampala, dans une déclaration à la presse de leur porte-parole Ali Mohamoud Rage à Mogadiscio. "Nous sommes derrière cette attaque car nous sommes en guerre avec eux", a déclaré M. Rage. "Nous avions mis en garde les Ougandais de s'abstenir de toute action (en Somalie), nous nous sommes adressé à leurs dirigeants et au peuple (ougandais) et ils ne nous ont jamais écoutés", a-t-il ajouté. "Nous poursuivrons les attaques s'ils continuent à tuer notre peuple. C'était une mesure défensive contre les Ougandais qui sont venus dans notre pays et ont tué notre peuple. C'était des représailles à leurs actions", a-t-il ajouté.

L'Ouganda a été le premier pays à contribuer en mars 2007 à la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), forte désormais de 6.000 hommes, burundais et ougandais.

L'Amisom est le dernier rempart du très fragile gouvernement de transition somalien face aux attaques répétées des insurgés islamistes radicaux. Le double attentat - provoqué soit par des kamikazes soit par des bombes cachées sous des sièges - constitue l'acte terroriste le plus en Afrique de l'Est depuis le double attentat contre les ambassades américaines de Nairobi et Dar es-Salaam le 7 août 1998 (224 morts). Les bombes ont explosé dans un restaurant éthiopien du Sud de Kampala et dans le bar d'un club de rugby de l'Est de la ville, provoquant un carnage parmi la foule réunie à l'occasion du match de football Espagne-Pays-Bas.

"Il y a des indices qui suggèrent la présence de kamikazes, mais en même temps il est possible qu'il y ait eu des bombes déposées sous des chaises", avait déclaré plus tôt un porte-parole du gouvernement, Fred Opolot.

Pointant implicitement du doigt les shebab, le vice-ministre ougandais des Affaires étrangères Okello Oryem avait pour sa part affirmé à l'AFP que les forces ougandaises "n'allaient pas (s')enfuir de Mogadiscio simplement à cause de cet acte lâche".

Plus explicitement, le gouvernement éthiopien a estimé que le double attentat "portait la marque des suspects habituels, les extrémistes du genre des shebab soutenus par l'Erythrée".

Le président américain Barack Obama a promis que les Etats-Unis étaient "prêts à fournir toute aide demandée" par le gouvernement ougandais, alors qu'au moins un ressortissant américain a été tué. La France et la Grande-Bretagne ont également assuré l'Ouganda de leur solidarité. Le Kenya a annoncé pour sa part un renforcement de ses 680 km de frontière avec la Somalie.

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