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Dossier de la Rédaction

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Coupe du monde de volley-ball : la préparation au petit trot

La sélection nationale a débuté depuis le mois de juin dernier au palais des Sports de Yaoundé, sa préparation en vue du Mondial italien.

24pays. 78 matches. Dix villes, pour un trophée: celui de champion du monde de volley-ball. Le Cameroun, l’un des trois représentants africains à la compétition avec la Tunisie et l’Egypte, effectue sa mise au vert depuis quelques jours au palais polyvalent des Sports de Yaoundé. La compétition commence le 24 septembre prochain et le Cameroun entre dans l’arène vingt quatre heures plus tard, face à la Russie. Il faut être en forme pour affronter le géant russe que le pays rencontrera lors de sa première sortie, dans la province de Modène.

Peter Nonnenbroich, nouveau sélectionneur des Lions Indomptables depuis le mois de janvier dernier, a fait appel à des joueurs compétents. Du moins, des professionnels de la discipline évoluant ici et ailleurs. Jean Patrice Ndaki Mboulet, attaquant de pointe et meilleur bloqueur africain et ses coéquipiers Abbas Malloum, Alain Fossi, Nongni Zanguim, Ndongo…, veulent être au point pour affronter le redoutable adversaire russe,- sans compter le duel qui les attend face à l’Australie et au Porto Rico- avec qui ils partagent la poule C. Le coach a convoqué 30 joueurs et seuls 22 sont rentrés en stage ici au pays, pour la 16e édition du Mondial qui se joue en Italie. Trois libéros, sept passeurs, pour autant de centraux et treize attaquants ont été retenus.

En 1990, comme les Lions de football, les volleyeurs étaient en mission au Brésil. Lors de leur première participation à un Mondial. Les Lions avaient terminé 15e au classement. Si certains trouvent cette participation honorable, d’autres estiment qu’on aurait pu mieux faire avec le vivier très fécond d’antan. En attendant l’Italie, les Lions espéraient décoller vers la Slovénie- où ils devraient effectuer la seconde partie de leur stage depuis le 6 juillet dernier- pour mieux affûter leurs armes. Des problèmes d’intendance et de logistique perturbent cette préparation. Blaise Mayam, ancien entraîneur national, récemment mi à l’écart, a été rappelé pour renforcer le staff dirigé par Peter Nonnenbroïch, de nationalité allemande. Pour le coach, il faut au moins figurer parmi les dix premiers de la compétition. Troisième africain, les Lions auront leur mot à dire en Italie.
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