Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Concours de beauté : Polémiques autour des miss

Le clash n’a pu être évité. 24h après son élection, Crescence Essame a été destituée par le comité d’organisation du concours Miss Supranational il y a quelques jours à Douala. Pour le motif qu’elle aurait menti sur ses mensurations. Un problème de «taille» qui a entraîné le retrait de cette distinction qui devait la conduire en Pologne, pour représenter le Cameroun à un concours mondial de beauté. La jeune fille n’avait pas fini de fêter ça au quartier.

L’affaire Miss Supranational n’est qu’un élément du dossier déjà assez volumineux des relations tumultueuses entre Miss et comité d’organisation des concours de beauté. Si on connaît les crêpages de chignon par voie de médias interposés de la très célèbre madame Miss France Geneviève de Fontenay, en froid souvent avec ses protégées, au Cameroun, on ne déroge pas à la « règle ». En août 2002, le Comité d’organisation Miss Cameroun (Comica) faisait déjà face à un clash. Terrible. Agathe Pascaline Nomgne, quelques jours après son élection à grand renfort de publicité, se voyait destituée par le comité d’organisation présidé par Ingrid Solange Amougou. Les couteaux furent tirés parce qu’on lui reprochait de vouloir se passer de l’instance qui l’a élue pour les futures sollicitations dues à son rang…

En 2008, le Comité d’organisation de Miss Cameroun (encore) et Joëlle Audrey Amboagué s’étripent pour… une voiture. Lors de la soirée, les imprésarios avaient annoncé que la gagnante remporterait un véhicule parmi les lots. Ingrid Solange Amougou, après coup, parlera plutôt de mauvaise communication. Et on apprend alors plus tard qu’il s’agit d’un véhicule de service pour Miss Cameroun.

Et si les raisons des clashs étaient plus profondes ? Selon une ancienne Miss Cameroun, qui a requis l’anonymat, et se confiant à un proche, journaliste, «on nous demande des choses. On nous fait des propositions indécentes, du genre, sortir avec un homme » ! Des affirmations que réfute un ex haut responsable du Comité d’organisation Miss Cameroun : « Je n’ai pas vécu d’expérience de ce type, où des jeunes filles reçoivent ce genre de proposition. Peut-être parce je suis un homme et qu’on ne me dit pas tout. Mais ce type de proposition est très rare ». Plus globalement, selon notre interlocuteur, les soucis sont à deux niveaux : « D’abord, les textes qui régissent les concours ne sont pas bien expliqués aux candidates. Parfois, elles découvrent un ensemble de choses après. Ensuite, certaines candidates sont souvent de mauvaise foi. Quand elles sont élues, aussitôt, ça leur prend la tête. Elles ont parfois tendance à oublier d’où elles viennent et ceux qui les ont fabriquées. Les organisateurs sont souvent des structures privées, qui n’ont pas de subventions, et ne sont soutenus que par les sponsors. »

Quoi qu’il en soit, aujourd’hui les concours de beauté exercent un attrait non négligeable auprès des jeunes filles. Ça ne laisse pas indifférent, un environnement marqué par les spotlights, la gloire, les paillettes, le strass. Et malheureusement, le stress et des travers qui ne sont pas l’apanage du Cameroun seul. Incompréhensions qui, selon plusieurs acteurs viennent des manipulations diverses, des conseillers de la jeune « star », qui commence à voir plus loin que le bout de son nez. A l’heure où ces représentantes de la beauté ont parfois maille à partir avec leurs « géniteurs », CT scrute cet univers glamour, de belles plastiques et du show-off, où ce qu’on voit lors des soirées cache bien des pratiques pas toujours recommandables. Que cachent les désagréments entre Miss et organisateurs, c’est le dossier de la rédaction.

Alain TCHAKOUNTE

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière