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Dossier de la Rédaction

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Marché Madagascar : Un comité de gestion mis sur pied

La préfecture du Wouri a ordonné une enquête administrative pour établir les responsabilités des uns et des autres dans les récents troubles.

Le calme est revenu au marché Madagascar. Le marché a été rouvert hier. Deux jours après le drame qui a de justesse été évité, on commence à voir un peu plus clair. Mais il faudra attendre les résultats de l’enquête administrative ordonnée par la préfecture du Wouri pour établir les responsabilités des uns et des autres dans ce marché. Selon Bernard Okalia Bilaï, ce qui s’est passé mardi, n’est « qu’un ras le bol des commerçants qui étaient harcelés, arnaqués par M. Nouteng Sylvain, leur président d’association, qui s’était arrogé les prérogatives de gérer le marché en lieu et place des services de la municipalité », confie Bernard Okalia Bilaï. Pour lui, ceci n’est que la résultante de l’immixtion des associations de commerçants dans la gestion des marchés. « Nous avons interdit l’immixtion des associations de commerçants dans la gestion directe des marchés dans tout le département du Wouri. C’est ce qui a été à l’origine des troubles au marché central et c’est le cas aujourd’hui de Madagascar. Une association ne peut pas venir gérer une structure publique de l’Etat. C’est incroyable. »

Face à cette situation, la préfecture du Wouri a recommandé que le comité de gestion qui devait s’occuper de ce marché depuis, mais qui était en hibernation jusque là, reprenne du service avec la première équipe en charge du marché pour que l’ordre et la discipline reviennent. La municipalité, elle, devra continuer d’assumer ses responsabilités. Quant à Sylvain Nouteng, président de l’Association des commerçants du marché Madagascar, dont les actes ont été qualifiés de «barbares », il a été interpellé. « M. Nouteng est gardé dans le cadre des enquêtes administratives. Au cas où sa responsabilité est établie, il sera présenté devant le procureur de la République pour répondre de ses actes. Pour le moment, il n’est pas libre de ses mouvements. Une enquête administrative qui débouchera certainement sur une enquête judiciaire a été ordonnée. Parce que les faits sont tellement graves qu’ils ne peuvent rester sans suite », indique Bernard Okalia Bilaï.
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