Face à la presse hier au siège, le secrétaire exécutif a fait le point des activités, avec en bonne place, le nouveau partenariat avec la Fondation brésilienne. Plusieurs fois au cours du point de presse hier, Jean Stéphane Biatcha a dû rappeler, presque marteler, que Synergies africaines est une organisation non gouvernementale, qu’elle intervient dans le cadre de la coopération décentralisée et ne traite donc pas d’Etat à Etat avec les pays. Il avait bien raison. La présence d’Angelica Ambrosini, premier secrétaire à l’ambassade du Brésil au Cameroun à cette rencontre avec les journalistes a parfois été mal comprise. D’où ces questions sur les rapports entre l’association panafricaine des premières dames et l’ambassade du Brésil. Le secrétaire exécutif s’est donc attelé à remettre les choses à leur place : la diplomate a été simplement invitée à ce point de presse parce qu’il concernait la signature récente d’une convention de partenariat entre synergies africaines et la Fondation Oswaldo Cruz du Brésil. M. Biatcha a déclaré avoir approché l’ambassade du Brésil, en premier lieu pour la tenir informée de cette démarche. C’est dans ce souci qu’il a commencé par présenter les activités de l’association à Mme Ambrosini.

Ce n’était pas un secret. Jean Stéphane Biatcha a invité la presse nationale hier pour donner plus de précisions sur la récente actualité de l’association des premières dames. Précisément l’accord de partenariat avec la fondation Oswaldo Cruz, signé au siège de cet organisme à Rio de Janeiro au Brésil. Et de retour au Cameroun, M. Biatcha a tenu à en faire un large écho, dans le cadre de rencontres devenues « traditionnelles », avec la presse.

Le secrétaire exécutif a notamment présenté le nouvel allié de Synergies africaines. Une fondation aujourd’hui centenaire et de notoriété mondiale, qui peut se targuer d’une longue expérience dans la mobilisation de l’expertise médicale, le renforcement des capacités de gestion des structures sanitaires, le plaidoyer international contre le VIH/Sida et la promotion de la coopération dans la recherche sur le VIH/sida. Chose intéressante, la Fondation qui porte le nom de son premier directeur technique, a des activités dans les domaines de la production des vaccins et des médicaments, dont les ARV. Toutefois, a précisé M. Biatcha, la convention signée le 6 juillet dernier ne porte nullement sur l’ouverture d’une usine de médicaments, ni sur « des transferts d’argent ».

En outre, le secrétaire exécutif a dû répondre aux questions des journalistes sur la date de la prochaine conférence des premières dames, alors que la présidente en exercice, Laraba Tandja n’est plus première dame du Niger. Réponse : « Elle est en cours de préparation. On vous le dira bientôt. Et Mme Tandja reste membre si elle le désire. » Jean Stéphane Biatcha a également fait la revue des activités des derniers mois. Visites de Mme Chantal Biya (présidente fondatrice), Mme Chantal Compaoré (présidente d’honneur) et de Michel Sidibé, directeur exécutif de l’Onusida le 19 mai dernier ; visite de Michel Kaztchkine, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose et lancement de la campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique, le 8 mai à Yaoundé ; Rencontre annuelle du LEEM (Les entreprises du médicament). Tout cela pour bien montrer que Synergies africaines vit.