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Dossier de la Rédaction

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Paul Biya rend hommage au général de Gaulle

En visitant hier à Paris la fondation qui porte le nom du chef de la France libre, le président Paul Biya a rendu hommage à ce grand homme politique. «L’Africain que je suis retiendra sans hésiter le rôle capital que le général de Gaulle a joué dans l’accession à l’indépendance des peuples qui furent sous sa tutelle ». C’est la phrase-clé du message que le chef de l’Etat, Paul Biya a consigné hier dans le livre d’or de la fondation Charles de Gaulle, une oeuvre dédiée au fondateur de la cinquième République française. La fondation est située en plein coeur de Paris, rue de Solferino dans le huitième arrondissement, juste en face du siège du parti socialiste.

C’est un bel édifice construit en 1900. Selon des témoignages concordants, c’est dans cet immeuble que le Rassemblement du peuple français (RPF), le mouvement politique du général de Gaulle installa, dès 1947, son siège jusqu’à son retour au pouvoir en 1958. Depuis 1971, l’immeuble abrite les services de l’Institut et plus tard, de la Fondation Charles de Gaulle. C’est donc ce bâtiment chargé d’histoire que le chef de l’Etat a visité hier après-midi. En reconnaissance du rôle capital que ce grand homme politique français a joué pour l’accession des pays africains à l’indépendance dont on commémore cette année le cinquantenaire. Par ce geste, Paul Biya a surtout voulu apporter son témoignage d’Africain, un témoignage sincère qui va figurer en bonne place à côté de ceux d’autres illustres personnalités qui ont visité la fondation avant lui, à l’instar de l’ancien chef d’Etat américain, Richard Nixon, ou tout récemment le président chinois Hu Jintao.

Arrivé sur les lieux à 15 heures (14 heures, heure de Yaoundé), le président Paul Biya a été accueilli à l’entrée de la Fondation par le directeur général de la structure, le général François Kessler, avec à ses côtés le vice-président Pierre le Franc, un ancien chef du cabinet du général de Gaulle.

Lorsque le chef de l’Etat fait son entrée dans l’enceinte du bâtiment abritant la fondation, plusieurs autorités camerounaises sont déjà là, notamment Edgard Alain Mebe Ngo’o, le Mindef, Henri Eyebe Ayissi, le Minrex, Issa Tchiroma Bakari, le Mincom, les ministres chargés de mission René Sadi et Paul Atanga Nji, le conseiller spécial Luc Sindjoun, l’ambassadeur du Cameroun en France, Lejeune Mbella Mbella, le chef d’Etat-major des Armées, le général de division René-Claude Meka.

Dans le hall, le président Paul Biya se fait présenter la célèbre déclaration du 18 juin collée au mur ainsi que le buste du général sans son célèbre képi. Puis, c’est la visite du bureau du grand homme. Un bureau resté intact quarante ans après sa mort. Un bureau qui frappe par la modestie des mensurations et du mobilier. On y voit quelques meubles rustiques, une vieille machine à écrire qui, affirme le directeur général de la Fondation, a servi à rédiger l’appel du 18 juin 1940. Il y a aussi une vieille carte d’Etat-major sur laquelle sont consignés au crayon certains traits.

C’est à la bibliothèque que tout va se dérouler, notamment le mot de bienvenue du vice-président de la fondation. « S’il avait été là, il aurait été très heureux de vous recevoir », affirme Pierre Le Franc. Le président Paul Biya répond en rappelant les grandes lignes de l’amitié franco-camerounaise, une «amitié qui a été scellée dans le sang», conclut-il.

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