Le Musée national a reçu hier un don de huit objets d’art de l’Egypte ancienne.

Une statuette d’Isis, une autre d’Osiris, un buste d’Alexandre le Grand, des tablettes décoratives, fruit de l’héritage islamique… En tout, huit nouveaux objets chargés de l’histoire de l’Egypte ancienne (celle du temps des pharaons mais aussi des époques grecques et romaines) ont été réceptionnés hier au Musée national par le ministre de la Culture. Ama Tutu Muna a reçu le don des mains de l’ambassadeur d’Egypte au Cameroun, Ibrahim Hafez, qui posait ce geste « dans le cadre des excellentes relations existant entre l’Egypte et le Cameroun, et à l’occasion de la prochaine inauguration du Musée national ». Le diplomate égyptien, premier intervenant à la cérémonie d’hier, a ajouté que c’était là une opportunité de resserrer les liens de coopération entre les deux nations.

« Les plus belles œuvres sont celles qui naissent du cœur » a, pour sa, part déclaré Ama Tutu Muna, se félicitant de l’enrichissement dont vient de bénéficier la collection muséographique du Musée national – dont elle a, par ailleurs, annoncé la « réouverture prochaine ». « Ce don arrive à point nommé » et est « apprécié à sa juste valeur », a poursuivi le Mincult, disant la profonde gratitude du Cameroun au gouvernement et au peuple égyptiens. Le Musée national du Cameroun, « bâtiment historique » selon le Mincult, se doit d’être non seulement la vitrine de la diversité du Cameroun, mais aussi un lieu de dialogue et de partage par rapport au monde entier.

En attendant qu’il abrite des objets venant de tous les coins de la planète, le site peut déjà se réjouir de l’accroissement de son contenu survenu hier. Osiris, Isis, Alexandre le Grand, etc. sont des noms mythiques, dans le plein sens du terme, évoquant tantôt la féerie, tantôt la légende. Il serait intéressant, pour ceux qui en ont entendu parler, dans le cadre d’études, à travers des films ou autres, de poser les yeux sur ces personnages. L’ambassadeur d’Egypte a en outre remis au ministre camerounais de la Culture un certificat d’authenticité concernant ces œuvres. Donc, c’est du bon. Vivement que le Musée national rouvre ses portes au grand public.