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Dossier de la Rédaction

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Le Nord-Ouest en sons et couleurs

Des membres de l’association Nowwef ont offert une soirée culturelle vendredi au palais des Sports de Yaoundé. La Northwest Women’s Empowerment Forum (Nowwef) a fait vibrer le palais des Sports de Yaoundé, vendredi dernier. C’était à travers une soirée culturelle organisée par la branche du Centre de cette association regroupant des femmes originaires du Nord-Ouest. Sketches, prestations musicales, débats, défilés de mode, danses traditionnelles et surtout beaucoup d’humour ont meublé la soirée. Sur scène, des dames plutôt charismatiques et très sérieuses. Les prestations, livrées en langue anglaise, n’ont pas manqué d’arracher des applaudissements à l’assistance. Le ministre de la Culture, Ama Tutu Muna et Mme Linda Yang, entourées de nombreuses personnalités ont, à plusieurs reprises, ri à chaudes larmes. Les autres spectateurs ont aussi apprécié l’événement à sa juste valeur. «C’était vraiment agréable. J’ai compris à travers le débat ce que vivent souvent les familles où la femme à un revenu de loin supérieur à celui de son mari», a révélé Fabrice E, élève en classe de première à Bamenda.

Selon Isabella Zama, coordinatrice régionale pour le Centre de la Nowwef, le but visé était triple : « Nous voulions poursuivre avec les manifestations de la Journée internationale de la femme en les sensibilisant sur le thème qui était : «Egalité de droits, égalités de chances, progrès pour tous.» On voulait aussi continuer dans la mouvance de célébration des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification de notre pays. Enfin, nous voulions saisir cette opportunité pour montrer notre fierté d’appartenir à la culture du Nord-Ouest.»

Créée en 2005, la Nowwef vise à promouvoir la femme du Nord-Ouest dans tous les domaines de la vie pour son épanouissement et celle de la communauté. Pour les membres de cette association, la femme doit être célébrée tous les jours de l’année et pas seulement le 8 mars. «En organisant notre événement en juillet, nous voulons bannir l’idée selon laquelle la fête se rapporte au défilé ou au pagne. Il faut plutôt réfléchir sur le message que le 8 mars apporte pour qu’on puisse changer de comportement pour avancer tous les jours. Sensibiliser le public et nos partenaires les hommes que la chance doit être sur la table pour tout le monde. Dire aux femmes qu’elles ont le même potentiel que l’homme en toutes choses. Et que la différence de sexe ne symbolise ni force ni faiblesse, mais la volonté de Dieu qui a voulu qu’ils travaillent ensemble pour le progrès de tous», renchérit Isabella Zama.

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