La banque africaine va tenir sa 17e Assemblée générale à Yaoundé,dans l’optique de son positionnement en Afrique centrale.

De jeudi à dimanche prochain, Afreximbank se déploie dans la capitale camerounaise. Un choix stratégique pour la Banque africaine d'import/export qui veut s’offrir des parts dans le potentiel dont regorge l’Afrique centrale. Sous la coordination du secrétaire général du ministère des Finances, Jean Tchoffo, une conférence de presse a été organisée hier dans ce département ministériel, en prélude à cet événement. Au cours de cette rencontre avec la presse, le secrétaire exécutif de Afreximbank, George Elombi, a décrit le Cameroun comme la porte d’entrée idoine pour l’implantation de son institution en Afrique centrale. Une région qui, selon lui, reste la moins représentée tant en termes d’actionnaires (Cameroun, Gabon, Angola), qu’en termes de parts d’actions.

A Yaoundé, le programme des activités prévoit la tenue d’une exposition commerciale de jeudi à samedi, sur le thème «Normalisation et conditionnement des produits d’exportation ». Ce sera dans le hall de l’hôtel Hilton. La journée de vendredi sera consacrée à un colloque sur l’accès aux financements du commerce. L’assemblée générale élective, quant à elle, est prévue pour samedi prochain. Le Cameroun en assurera la présidence. Des accords de financement ou de coopération seront signés entre Afreximbank et des opérateurs économiques nationaux. Pour conclure, dimanche, les participants effectueront une excursion dans la localité d’Ebogo, dans le département du Nyong et So’o, pour joindre l’utile à l’agréable.

Afreximbank a été créée à Abuja au Nigeria, en 1993, par des gouvernements africains et des investisseurs privés africains et non africains, afin de promouvoir le commerce sur le continent. La banque a son siège au Caire en Egypte. Elle dispose d’un capital autorisé de 750 millions de dollars Us, soit presque 380 milliards de Fcfa. La banque qui dit encourager les exportations de produits africains, a apporté son soutien, il y a des années, à la Société nationale de raffinage du Cameroun (Sonara) et la Société de développement du coton (Sodecoton). Aujourd’hui, six entreprises camerounaises sollicitent des financements auprès de cette institution. Trois des six demandes sont en cours d’adoption.