L’intention d’implantation d’une usine a été formellement manifestée à travers un document paraphé par Louis Paul Motaze et Adolfo Urso.

Entre le Cameroun et l’Italie, deux déclarations d’intention de partenariat ont été signées hier à Yaoundé : l’une portant sur la bio-énergie, l’autre sur la sidérurgie. S’agissant de la bio-énergie, son développement est envisagé pour soutenir le projet Edéa-tech s.a et l’extension de Alucam. Dans ce cadre, on compte faire de l’énergie renouvelable, une option pour suppléer l’électricité. Cela passera par la valorisation de la biomasse. L’Italie a affirmé sa volonté à s’impliquer pour rendre ce projet immédiatement opérationnel.

Le projet de développement de la sidérurgie a été qualifié par les deux parties d’initiative stratégique. Il a été reconnu qu’en la matière, le Cameroun regorge de main d’œuvre qu’on pourra, le moment venu, utiliser dans les usines. Le secteur public et le secteur privé devraient alors conjuguer leurs efforts pour soutenir ce projet industriel porteur à cause de la position du Cameroun par rapport au marché sous-régional. Les deux déclarations d’intention ont été signées, d’une part, Louis Paul Motaze, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire au nom du Cameroun et d’autre part Adolfo Urso, vice-ministre italien du Développement économique pour son pays.

Lors de la mission économique italienne qui s’est achevée hier, d’autres secteurs ont été explorés par la quarantaine d’investisseurs qui accompagnaient Adolfo Urso. Le textile, le bois, l’agro-industrie, les infrastructures, la production halieutique, etc. Les Italiens sont aussi intéressés par l’implantation d’une usine de production des engrais au Cameroun. Avec le ministre des Forêts et de la Faune, une convention a été signée pour la transformation du bois. De même, un projet de renforcement de capacités des acteurs de cette filière est en réflexion.