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Dossier de la Rédaction

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Lutte contre la corruption : les enseignants au scanner de la Conac

L’atelier ouvert hier vise à poser le diagnostic de la corruption dans l’éducation et à y trouver des solutions appropriées. A en croire le délégué régional de l’Education de base pour le Littoral, Diwouta Mbengue, la corruption consiste à demander à quelqu’un de vous apporter une aide ou un appui alors que ce n’est pas autorisé. Elle se manifeste de plusieurs manières dans le secteur éducatif. Malgré le décret du chef de l’Etat portant gratuité de l’inscription dans le primaire notamment, les parents continuent de se plaindre que lorsqu’ils vont inscrire leur enfant, on leur exige un certain montant d’argent ou d’apporter un certain matériel. Une autre forme de corruption, c’est au niveau de la notation des enfants, de leur promotion. Le parent rencontre l’enseignant de son fils et lui demande de bien le noter, même si cela ne correspond pas au travail fourni. La liste n’est pas exhaustive.

Ce sont ces motifs qui ont conduit la Commission nationale anti-corruption à organiser un atelier de sensibilisation sur la corruption dans le secteur éducatif. Le but étant de bouter ce fléau hors d’un domaine aussi stratégique qui forme les futurs hommes de la nation. Près de 50 responsables d’établissements et enseignants prennent part depuis hier à Douala à cet atelier. Ils vont poser, sans complaisance, le diagnostic de la corruption dans le secteur éducatif, et essayer d’y apporter des solutions. C’est le souhait exprimé par Maurice Tchoffo Saa, secrétaire général de la région du Littoral, qui a ouvert les travaux. « Votre tâche est ardue et votre responsabilité grande. Vous êtes les artisans d’un renouveau moral pour les générations qui nous regardent et qui attendent de nous d’être des modèles dont ils peuvent s’inspirer. Je vous engage donc à œuvrer sans complaisance à la réalisation de l’état des lieux de la corruption dans le secteur, du diagnostic du fléau, et à proposer des solutions efficaces pour réduire considérablement cette gangrène qui fait obstacle à l’image de marque et au développement de notre pays. »

Maurice Tchoffo dit espérer qu’à la prochaine rentrée scolaire, les récriminations des parents et des élèves auront grandement diminué à travers l’engagement personnel des participants et leurs actions d’assainissement sur le terrain. Selon Alfred Etom, secrétaire exécutif de la Conac, les phénomènes de corruption se vivent différemment selon qu’on soit dans le secteur de l’éducation, des médias ou des finances publiques. « Nous avons notre méthodologie des stratégies sectorielles et ce sont elles, mises ensemble qui vont constituer le document national de stratégie de lutte contre la corruption. » Pour le coordonnateur du programme Choc (Change habits, oppose corruption) du Pnud, Mamy Roabonarijon, chacun des participants doit s’engager individuellement car, la lutte contre la corruption, commence à la maison. L’atelier s’achève ce jour.
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