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Dossier de la Rédaction

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Cavaye Yeguie Djibril à la tribune de l'Union interparlementaire

Cavaye Yeguié Djibril a participé, du 19 au 21 juillet dernier en Suisse, à la 3e conférence mondiale des présidents de parlement. Crise politique. Voilà bien deux mots qui doivent hanter les nuits des parlementaires du monde entier, en particulier ceux d’Afrique. Entre coups d’Etat, guerres fratricides et génocides, les parlements sont souvent sur la sellette, parfois menacés de dissolution. Mais les institutions législatives sont également interpellées pour rétablir, consolider et même garantir la responsabilité et l’ordre démocratique pour le bien de tous. C’est donc dire à quel point les parlements ont un rôle capital à jouer. C’est dire également toute l’importance du thème général de la 3e conférence mondiale des présidents de parlement : « Les parlements dans un monde en crise : la garantie de la responsabilité démocratique mondiale pour le bien commun ». L’évènement, qui s’est déroulé du 19 au 21 juillet dernier à Genève (Suisse), a vu la participation du président de l’Assemblée nationale du Cameroun, Cavaye Yeguié Djibril.

Ce dernier s’est justement exprimé à la tribune de Genève pour souligner les avancées du Cameroun dans le cadre de la consolidation de la démocratie nationale, de la sécurité juridique et judicaire. Mais aussi dans les domaines du respect et de la promotion des droits de l’Homme, la bonne gouvernance et l’amélioration de la gestion du processus électoral. Et face aux défis du monde actuel, Cavaye Yeguié Djibril a affirmé que le monde a « besoin des parlements forts, critiques, proactifs. Des parlements sûrs d’eux-mêmes, méritant la confiance de la société ». Les travaux étaient donc l’occasion, pour les institutions, de s’adapter aux exigences de l’époque actuelle. En revendiquant notamment, selon le PAN, l’organisation des débats d’urgence sur des sujets spécifiques afin de permettre aux parlements d’être présents et de contribuer à la recherche immédiate des solutions. Une vision appuyée par la déclaration adoptée par la conférence à la fin des travaux, qui explique que « les parlementaires doivent être libres de s’exprimer sans craindre harcèlement ou sanction, même s’ils s’écartent de la ligne de leur parti ».

Fondée en 1889 à Genève, l’Union interparlementaire (UIP) compte aujourd’hui 155 parlements nationaux affiliés et huit assemblées parlementaires régionales comme membres associés. Plus de 150 présidents de parlement ont accepté l’invitation de l'Union interparlementaire (UIP) pour participer à la 3ème Conférence de Genève après les deux premières éditions à New York (2000-2005). Considéré comme un instrument important qui aide les parlements à affirmer leur présence sur la scène mondiale et à combler ainsi le déficit démocratique dans les relations internationales, l’UIP est dirigée par Theo-Ben Gurirab, par ailleurs président de l’Assemblée nationale namibienne et ancien président de l’Assemblée générale des Nations unies.

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