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Dossier de la Rédaction

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Immatriculation : Déjà 1700 plaques illicites retirées de circulation

Fruit des descentes de la brigade de la circulation routière à Yaoundé, depuis le 29 juin dernier. La chasse aux "sorcières". Tel pourrait être le titre du feuilleton qui se joue actuellement entre la brigade de la circulation routière du ministère des Transports et les détenteurs de véhicules non ou mal immatriculés de la ville de Yaoundé. Les quartiers Nlongkak, "Voiries", Biyem-Assi, ont déjà été les cibles des descentes des agents du ministère des Transports. L’opération, lancée le 29 juin dernier par le ministre d’Etat, ministre des Transports, Bello Bouba Maïgari, vise la saisie de tout « véhicule ne possédant ni carte grise, ni plaque CEMAC ». En tout, plus de 1700 plaques de véhicules ont été ravies à leurs propriétaires, pour défaut de conformité à la loi. « Nous sortons trois fois par semaine, nous choisissons des axes de la ville sur lesquels nous travaillons pendant un certain temps. L’opération sera bouclée dans quelques jours dans la région du Centre », explique le commandant de la brigade de circulation routière de Yaoundé, Jean Vouma Tchoupsia.

Au carrefour dit, « voirie municipale » ce vendredi, la brigade est dans la rue. Les chauffeurs en fraude, sont interpellés. Les plaques de leurs véhicules, retirées à la main ou l’aide de pinces. Et c’est sans plaque, que ces derniers continuent leur chemin. Certains, usagers essaient de tromper la vigilance des agents de la brigade avec des plaques oranges fabriquées de façon artisanale ; sans réel succès. Ils sont tous rappelés à l’ordre. Certains, vont jusqu’à se plaindre, bien qu’informés sur l’opération. « Quand ils nous arrachent les plaques comme ça, est-ce-que c’est alors facile de circuler sans plaque ? », se plaint Henri Eyebe Messina. Ses compères sont obligés de changer de trajectoire lorsqu’ils sont informés de la présence de ces agents dans les rues. C’est le sauve-qui-peut.

Mais, le gros du problème se trouve dans la double immatriculation. L’informatisation du système en est la cause. Du coup, 1500 usagers se retrouvent avec chacun, une immatriculation pour deux. A la brigade, la faute est imputée à une erreur qui s’est produite dans les machines au moment de l’informatisation. Mais les personnes concernées payent le prix de cette erreur, via arnaques de tout genre, dans lesquelles certains personnels sont passés maîtres.

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