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Dossier de la Rédaction

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Stimulation de la croissance : La Beac baisse son taux directeur de 0,25%

Mesure annoncée, vendredi dernier par le gouverneur Lucas Abaga Nchama, à l’issue du comité de politique monétaire. Elle prend effet dès le 29 juillet.

Fragile reprise de l’économie mondiale. C’est l’évaluation faite vendredi dernier lors de la deuxième réunion du Comité de politique monétaire de l’année 2010 qui s’est tenue dans la salle du conseil de l’agence de la Beac de Douala. Fragile à cause, selon Lucas Abaga Nchama, président de ce CPM, de la persistance de la vulnérabilité dans le système financier et la situation de certains pays européens notamment. En zone Cemac, le gouverneur de la Beac estime qu’il y a « une croissance fragile ». En chiffres, ça donne 4,1% en 2010, contre 2,1% en 2009. Et ceci en relation notamment avec le retour à la croissance mondiale, la hausse de la production pétrolière et de gaz, le lancement des projets d’exploitation de minerais et l’intensification des travaux de construction des infrastructures publiques dans les pays membres. Du point de vue des pressions inflationnistes, elles s’allègeraient, passant de 4,3% en 2009 à 3,6% en 2010. Même si selon Abaga Nchama, ce chiffre reste encore au-dessus de la norme sous-régionale, qui est de 3%.

Et pour stimuler cet élan positif, le Comité de politique monétaire de la Beac a décidé de baisser son taux directeur de 0,25% ; baisser aussi de 0,25% les taux d’intérêt sur placement des banques ; baisser de 0,20% les taux d’intérêt des placements publics, pour le mécanisme de stabilisation des recettes budgétaires, et de 0,25% pour les dépôts spéciaux. « Le Comité a jugé bon de donner un signal. C’est baisser le coût de l’argent pour financer l’économie. Nous baissons le coût du financement de l’économie », commente Lucas Abaga Nchama.

D’autres dossiers ont émaillé ce CPM. Au sujet de l’instauration du taux effectif global, et le taux d’usure, dont une réunion d’harmonisation a eu lieu la veille à Douala, le gouverneur de la banque centrale s’est félicité des avancées de ce projet important pour la sous-région. Et a relevé que le comité a pris acte des conclusions et recommandations du séminaire. « Des instructions claires ont été données pour finaliser les textes », a-t-il affirmé, sans plus. S’agissant des perspectives macro-économiques à moyen terme pour 2011-2013, elles laissent entrevoir une hausse de l’activité de l’ordre de 4,8% sur la période, qui demeure néanmoins en deçà du potentiel de croissance de la Cemac. C’est pourquoi on prône ici la poursuite des réformes au niveau structurel et la diversification des activités économiques.
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