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Dossier de la Rédaction

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Garoua : Elles étaient violées par leurs pères

Les cas de Hapsi, 11 ans et Pamela 15 ans, viennent d’être portés à l’attention des services des Affaires sociales du Nord. Ce sont deux messieurs distincts, vivant dans deux quartiers différents. L’un est à Wouro-hourso et l’autre à Yelwa, deux quartiers de la métropole régionale du Nord. Mais ce qu’ils ont de commun, c’est cette envie effrénée d’abuser sexuellement de leurs rejetons. Ces deux cas viennent d’être portés devant les services des Affaires sociales du Nord.

La première histoire est celle que nous raconte le chef du Centre social de Garoua lui-même. Pascal Souloukna déclare que c’est le sous-préfet de l’arrondissement de Garoua 1er qui lui a présenté une fillette de 11 ans, une semaine plus tôt. Hapsi Hamed aurait été retrouvée errante au quartier Wouro-hourso, après avoir fui le domicile familial. En effet, cette gamine qui a été élevée par sa grand-mère au quartier Sanguere Ngal, dans l’arrondissement de Garoua IIIe, vivait avec la vieille dame. Suite à l’insistance de son père de la récupérer absolument, la fillette a été contrainte de rejoindre le domicile paternel. Mais contre toute attente, le père inceste commence à jeter un regard amoureux sur sa progéniture. Après plusieurs tentatives de viol, l’enfant prend la clé des champs et se refugie dans la rue. Au cours des enquêtes préliminaires, H. Ahmed est resté évasif sur la question d’inceste. Néanmoins, il reconnaît avoir eu des problèmes avec sa mère (la grand-mère de Hapsi) pour récupérer l’enfant. Les enquêtes sont en cours.

Tout comme Hapsi Hamed, Pamela Bang Soppi est élève au lycée bilingue de Garoua. Elle est venue d’elle-même au Centre social de Garoua, pour dénoncer son père d’abus sexuel. Cette adolescente de 15 ans dit avoir subi les assauts sexuels de son père pendant un an. Au cours de cette période, son géniteur qui travaillerait dans une société de gardiennage, n’aurait jamais manqué l’occasion d’abuser d’elle en l’absence de sa mère. L’adolescente dit avoir raconté la scène à plusieurs reprises à sa maman, mais en vain. D’où cette dénonciation.

Pour ces deux cas, le chef de Centre social a déclaré que les procédures sont en cours. Cependant, il appelle la population à venir signaler les moindres cas d’inceste. « Nous condamnons avec la dernière énergie la complicité tacite », a-t-il laissé entendre.

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