Ils reçoivent, depuis hier, des cours de perfectionnement à l’hôtel des députés de Yaoundé. Des volleyeurs robustes, athlétiques et virils. Michel Zoah, ministre des Sports et de l’Education l’a reconnu. Au cours de la cérémonie d’ouverture du deuxième séminaire de perfectionnement de beach-volley organisé à Yaoundé, par la Fédération camerounaise de volley-ball, en collaboration avec la Confédération africaine de la discipline. Objectif : vulgariser le volley de plage et renforcer les capacités africaines.

Si le Cameroun est troisième africain en volley-ball et en volley de plage, il est difficile d’avoir une traçabilité. Du coup, les experts camerounais et les responsables fédéraux des autres pays de la zone IV à savoir, le Congo Brazzaville, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République centrafricaine, le Tchad et Sao Tomé, reçoivent des notions de base sur la discipline. « Pendant ces trois jours, nous verrons comment monter des terrains de beach-volley. Nous formerons les apprenants à la pratique de la discipline avec des petits matches pour l’application des règles de jeu. On évaluera également les arbitres pour jauger leur niveau », a expliqué Christian Didembourg, instructeur belge de la Fédération internationale de volley-ball.

Le beach-volley est une discipline pas chère. « Les infrastructures ne sont pas coûteuses. Donc la discipline ne nécessite pas des investissements importants. Le Cameroun dispose de plages en plus de son potentiel énorme qui ne demande qu’à être encadré », reconnaît Michel Zoah.

A la fin des ateliers, la Confédération africaine de volley-ball (Cavb) remettra à chaque pays présent, une dotation matérielle pour lui permettre d’organiser des compétitions en interne. Une offre pas du tout gratuite puisque la Cavb veut s’assurer de la pérennité des enseignements dispensés. Les qualifications pour les Jeux olympiques 2012, s’annoncent. L’Afrique du Sud, leader et favori du continent, doit être rejoint par les "novices". D’où l’organisation future des tournois sous zonaux et zonaux en plus de la Coupe d’Afrique de beach volley.