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Dossier de la Rédaction

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« Petit Jo » deviendra grand

Dans son nouveau roman dédicacé mardi à Yaoundé, Evelyne Mpoudi Ngollé se penche sur le phénomène des enfants de la rue. «Petit Jo, enfant des rues ». Voilà le titre, pour le moins clair, de l’œuvre que vient de commettre Evelyne Mpoudi Ngollé aux éditions Hatier, dans la collection Littéafrique. Clair parce qu’à l’entame du roman, le lecteur peut se faire une idée de ce qui l’attend. Un voyage cahoteux dans le dédale peu amène de nos rues, à travers les expériences heurtées d’enfants tourmentés. Une plongée abyssale dans les tréfonds d’une misère urbaine, que sa banalisation ne devrait pas estomper des consciences. Face à laquelle l’indifférence devrait demeurer un luxe inaccessible. En tout cas, le public venu mardi dernier à la dédicace de l’ouvrage, organisée dans un des salons du Hilton de Yaoundé, n’a pas semblé indifférent au cri de cœur de l’auteur, mère d’enfants et enseignante.

Le Pr. Narcisse Mouellé Kombi, intervenant, se réjouira du fait que l’écrivaine « interpelle de manière lucide la société sur le sort des enfants maltraités par la vie ». Qu’elle amène le public à se pencher davantage sur la tragédie de cette vie « perturbée par les démangeaisons de la misère ». Sophie Françoise Yap, inspecteur pédagogique national au Minesec, dans sa présentation, relèvera aussi l’engagement de l’auteur, sa volonté de mettre au grand jour la misère des enfants de la rue. De s’inscrire dans une logique d’interpellation que les membres du gouvernement présents à la dédicace ont dû sentir passer…

Mais avant tout, « Petit Jo, enfant des rues » reste un roman. Avec les exigences esthétiques de l’art. Le Pr. Jean Tabi Manga, plutôt à l’aise de parler en cette matière, a relevé « la facture romanesque » de l’œuvre. Un roman que le président de la commission nationale d’agrément des manuels scolaires et outils didactiques juge digne d’intérêt, en relevant « une certaine jouissance du texte ». De fait, l’ouvrage a été inscrit au programme des classes de 3e et de 2nde. Les lecteurs ne devraient pas sortir du roman en étant trop tristes. A la nuit du désespoir succède le soleil de lendemains riches de promesses. L’enfant de la rue n’est pas condamné à y demeurer, loin de là.

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