Sur le site à Yaoundé, les travaux sont pratiquement achevés, même si certains commerçants se plaignent du nombre de comptoirs attribués.

Parc Kyriakidès, hier matin. Les employés chargés de la finition des travaux de construction du marché s’activent à la tâche. Les uns sur les installations électriques, les autres au revêtement des murs. Dans certaines boutiques, pour l’essentiel de 4 m2 de surface, les commerçants ont déjà engagé les travaux d’aménagement de l’intérieur. De part et d’autre des entrées, un communiqué de la direction du marché est affiché. On peut y lire, entre autres, que les contributions supplémentaires exigées aux commerçants visent « à parachever les travaux d’installation électrique, de revêtement des murs (peinture), de crépissage extérieur et d’aménagement des entrées ». Des travaux qui doivent être achevés avant le 1er août prochain, explique le coordonnateur des travaux et responsable des commerçants, Armand Bikoi, trouvé en pleine séance de travail avec Jean-Paul Yomo, régisseur du marché.

« Le 5 août est la date butoir fixée pour l’ouverture officielle du marché », explique Armand Bikoi. Une date qui va mettre fin à l’attente des commerçants qui se faisait déjà longue. Ces derniers sont d’ailleurs satisfaits à l’idée d’intégrer leurs nouveaux comptoirs. C’est l’une des raisons pour lesquelles ils ont consenti à verser les 40000 F supplémentaires demandés pour les finitions du marché, après les 170000F versés pour les travaux. Les derniers versements sont en train d’être effectués, précise Armand Bikoi. Et toutes les mesures sont prises pour que les travaux soient livrés au plus tard le 2 août prochain. Les commerçants sont d’ailleurs invités à achalander leurs boutiques dès ce dimanche.

Seul problème, quelques plaintes de ceux des commerçants n’ayant pas eu de comptoirs. « Il y a eu 580 enregistrements pour 400 comptoirs. Nous avons pris la peine d’expliquer à ceux qui n’ont pas eu de comptoir de passer retirer leur caution. » Mais la difficulté principale réside dans le fait que certaines personnes veulent prendre plusieurs comptoirs pour les sous-louer à d’autres commerçants, alors que la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) ne loue pas par personne interposée, explique le responsable des commerçants. Une information que confirme Jean-Paul Yomo, régisseur du marché. Celui-ci tient cependant à préciser que ce marché est entièrement financé par les commerçants. La CUY s’étant chargée juste de négocier le site auprès du propriétaire, qui lui-même y possède de nombreux comptoirs en dehors des 400 prévus pour le recasement des ex-commerçants de la SHO.