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Dossier de la Rédaction

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Suzanne Bomback est morte

A 54 ans, l’ancien ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille s’est éteinte hier à Paris, où elle était hospitalisée depuis une semaine. Internée à l’Institut Marie Curie de Paris depuis son évacuation sanitaire le 27 juillet dernier, Suzanne Bomback est décédée hier dans la matinée, a-t-on appris de proches de la défunte. Cela faisait plusieurs jours déjà que l’ancien ministre était plongée dans le coma, à la suite de complications liées à un cancer du sein, croit savoir son ancien secrétaire particulier. Une maladie visiblement couvée depuis quelques années, mais dont les manifestations ont commencé à se faire apparentes seulement à partir du mois de mai dernier. Le gouvernement camerounais paiera les frais subséquents à son évacuation sanitaire. « L’argent n’a même pas été entièrement consommé », précise M. Elat, son ancien particulier resté proche d’elle.

C’est en tout cas un personnage marquant de la vie politique de ces dernières années, qui disparaît. Enseignante diplômée de l’Enset de Douala, Suzanne Bomback fut successivement professeur au lycée technique de Yaoundé, cadre à la Beac puis inspecteur provincial de pédagogie, avant son entrée au gouvernement le 8 décembre 2004 comme ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille. On lui doit notamment le lancement des « mariages collectifs » pour lutter contre le phénomène du concubinage, ou encore des campagnes vigoureuses contre l’excision. Présidente du réseau national des femmes du Cameroun, elle fut également conseiller municipal pour la commune de Yaoundé V pendant dix ans. Elle sort du gouvernement le 30 juin 2009 mais, affirment ces proches, elle était restée proche des mouvements associatifs féminins.
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