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Dossier de la Rédaction

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Supervision bancaire : Vigilance en Afrique de l’ouest et du centre

Les superviseurs de banques de l’Afrique de l’ouest et du centre se concertent depuis hier au siège de la BEAC à Yaoundé.

La crise financière qui a secoué le monde, il y a quelques mois, continue de préoccuper les acteurs du sectaire bancaire des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Même si d’après Lucas Abaga Nchama, le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) et président de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC), la crise financière n’a pas eu un impact significatif direct sur les établissements de crédit de la CEMAC par exemple, il faut rester vigilant. C’est ce à quoi il a invité les membres du Comité des superviseurs de Banques de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (CSBAOC) qui sont réunis depuis hier à Yaoundé dans le cadre de leur 15e réunion annuelle. Cette rencontre qui s’achève ce jour est d’après le gouverneur de la BEAC, un cadre idoine de réflexion sur les grands thèmes de la supervision bancaire et sur l’évolution de l’environnement financier et réglementaire dans les pays membres. Mais tout cela n’est possible qu’en tenant compte de l’environnement économique et financier international.

A Yaoundé, les échanges entre les membres du CSBAOC portent donc principalement sur les mesures prises par les pays africains pour faire face à la crise financière mondiale et sur celles à prendre pour renforcer la supervision bancaire. Le président de la COBAC n’a pas manqué de rappeler aux séminaristes que le marasme financier observé en 2008, était entre autres le fait de l’inadéquation du système de supervision bancaire, de lacunes dans le contrôle et la gestion des risques, d’une large dérégulation du système bancaire et financier etc. En tout état de cause, il est important de se servir des erreurs du passé et être rigoureux vis-à-vis des acteurs du secteur bancaire et financier. Dans ce sens, Lucas Abaga Nchama s’est félicité de la fermeté dont fait preuve la COBAC contre les établissements qui se mettent en infraction par rapport à la réglementation bancaire. Ainsi, certains établissements de crédit qui ont péché en matière de gouvernance, par exemple, sont sous surveillance permanente. Dans le même ordre d’idées, et afin de permettre aux établissements de crédit de la CEMAC de mieux couvrir leurs risques, l’organe de supervision régional a décidé de relever le niveau du capital social minimum exigé à 10 milliards de Fcfa pour les banques et à 2 milliards pour les établissements financiers.

Nul doute que pendant les travaux de Yaoundé, les participants venus de la COBAC, de la Commission bancaire de l’Union monétaire Ouest africaine, de la Banque centrale de la République de Guinée, de la Banque Centrale du Congo, de l’Institut monétaire de l’Afrique de l’Ouest, de la Bank of Ghana, du Financial Stability Institute et de la Central Bank of Sudan vont s’enrichir de leurs expériences spécifiques. Mais il est surtout question de collaboration pour parvenir à une diffusion de bonnes pratiques en matière de supervision. C’est en tout cas l’objectif visé par le Comité des superviseurs de banques de l’Afrique de l’ouest et du Centre depuis sa création en avril 1994 à Accra au Ghana.
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