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Dossier de la Rédaction

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Des responsables d’Amnesty International chez le PM

La délégation a discuté, avec Philemon Yang, de la situation des droits de l’Homme au Cameroun.

La situation des journalistes en prison et des prisonniers politiques, le traitement des personnes incarcérées dans le cadre de l’Opération Epervier. Voilà quelques-uns des sujets qui préoccupent les membres d’Amnesty International présents au Cameroun depuis quelques jours. Ce sont ces questions là qui ont aussi été abordées au cours de l’entretien de plus d’une heure accordée hier à la délégation de l’ONG anglaise par le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang. La délégation, composée de Geofrey Bayaruhanga et de Jean-Eric Nkunkiye, a annoncé que le but de leur mission est de s’entretenir avec les autorités camerounaises pour s’informer des mécanismes mis en place dans le cadre de la promotion et la protection des droits humains. D’où l’échange avec le chef du gouvernement avant de rencontrer d’autres responsables institutionnels, les partis politiques, les membres de la société civile et même l’homme de la rue.

Lors de son arrivée au Cameroun, Geofrey Bayaruhanga a tenu à préciser que leur présence n’a rien d’accusatrice : « Comme dans tous les pays, il y a des préoccupations sur les droits humains. Nous ne sommes pas là pour critiquer et dénoncer, mais pour échanger ». A cette occasion, le PM a pu les rassurer sur le fait que le Cameroun mettait tout en œuvre pour assurer le respect des droits de chaque individu avec la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés ou encore le nouveau code de procédure pénale. Il faut dire que cette visite intervient alors que le rapport annuel 2010 sur l’Afrique, réalisé par Amnesty international vient d’être rendu public.

Le document aborde de nombreux aspects comme la liberté d’association, les droits des homesexuelles et la peine de mort. Il s’attarde notamment, au Cameroun, sur les conditions carcérales qui demeureraient, dans l’ensemble du pays, « éprouvantes et mettent en danger la vie des détenus». L’ONG s’appuie sur un rapport de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés qui jugeait préoccupant le fait que «62% des prisonniers se trouvaient en détention prolongée sans jugement. Certains étant incarcérés depuis neuf ans. Les lieux de détention demeuraient peu sûrs et dangereux».

Présents au Cameroun à l’invitation du gouvernement pour une dizaine de jours, la délégation d’Amnesty International devrait produire un rapport sur le Cameroun qui sera ensuite transmis au conseil exécutif de l’ONG, implantée dans180 pays, pour recommandations.
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