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Dossier de la Rédaction

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Visite au cœur de l’industrie

Au dernier jour de la visite officielle qu’ils effectuent au Brésil, le président Biya et madame sont allés à la découverte de l’industrie brésilienne.

«Impressionnant ». Un mot, un seul. Celui du président Paul Biya au sortir du musée de l’aéronautique, dans les ateliers de EMBRAER, entreprise brésilienne d’aéronautique, dans la ville de San José dos Campos, à cent cinquante kilomètres de la mégalopole de Sao Paulo. En une demi-heure le chef de l’Etat et sa suite venaient de parcourir l’histoire de l’industrie aéronautique brésilienne. Une histoire d’à peine soixante ans, puisqu’elle commence à la fin de la deuxième guerre mondiale. Un militaire a l’idée de créer un centre de formation qui donnera naissance quelques années plus tard à un institut formant des ingénieurs dans diverses disciplines liées à l’aéronautique. L’histoire se mettait ainsi en marche.

Accueilli et conduit tout au long de son parcours par Frederico Fleury Curado, 49 ans, ingénieur aéronautique formé au Brésil, et directeur-président, le président Biya a pu voir de ses yeux les progrès réalisés depuis le premier avion construit par les Brésiliens à la fin des années soixante. Aujourd’hui, le constructeur brésilien se positionne comme le troisième ou quatrième dans ce secteur industriel de pointe. S’il a commencé par de petits avions assurant des liaisons régionales, EMBRAER a depuis quelques années développé la gamme de ses produits. Aux avions presque rustiques des premières années ont fait place des aéronefs à la pointe de la technologie. Le président Biya ne s’est pas privé d’en visiter un modèle, passant de longues minutes dans le cockpit, attentifs à tous les détails.

Mieux, cette industrie brésilienne est montée en puissance, prenant pied sur le juteux marché des avions militaires. Le président Biya a ainsi pu apprécier un avion brésilien de surveillance des frontières et de lutte contre la contrebande. Un avion dont les Etats-Unis, la Colombie et certains autres pays ont acquis des exemplaires pour lutter contre les trafics divers sur leurs territoires respectifs. Cette industrie met également sur le marché des avions d’observation, des ravitailleurs en vol, des avions d’entraînement.

Quant au volet civil, il est en nette expansion. Le chef de l’Etat a pu apprécier le confort du haut de gamme dans le segment commercial, l’Embraer 190, dont les spécialistes disent qu’il a des performances très proches de celles du Boeing 737-700, un des derniers nés de cette catégorie. En visitant les ateliers de montage, Paul Biya a pu voir quelques exemplaires en phase finition de cet avion. Et la qualité des clients en dit long sur sa percée sur le marché. Ici, un avion de Gulf Air, là un autre de KLM, plus loin un aéronef de Lufthansa Régional ou de Azul, compagnie brésilienne.

Au guide qui s’inquiétait de savoir si le président Biya souhaitait voir encore plus de choses, celui-ci a répondu : « nous sommes venus ici travailler. On va visiter la chaîne de montage ». Une indication claire de la volonté du président de voir de ses yeux le chemin parcouru par un pays émergent en si peu de temps dans un domaine de pointe. Une source d’inspiration pour le Cameroun que le président Biya engage justement sur la voie ardue qui devrait en faire un pays émergent à l’horizon 2035.

L’intérêt marqué du chef de l’Etat pour les dossiers économiques ouvre de nouvelles perspectives. Après les infrastructures dont chacun a pu apprécier la baisse des coûts avec l’ouverture à une plus large concurrence, le temps est venu d’élargir la liste des partenariats. Pour tirer le meilleur de toutes les expériences réussies, brésiliennes, françaises, japonaises, chinoises, turcs, tunisiennes ou sud-africaines, etc.
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