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Dossier de la Rédaction

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Valsero fait son autopsie

Dans son 2e album présenté samedi à Douala, l’artiste qui n’a rien perdu de sa verve, fustige une nouvelle fois les maux de la société. Première nouveauté dans ce nouvel opus, le rappeur Valsero prend du grade. Appelez-le désormais : « Général Valsero ». En effet, l’artiste se considère comme étant en guerre contre un système. Aussi, le général dans cet album s’attelle-t-il à mobiliser ses troupes. Il s’agit là du 2e album de l’artiste, après «Politikement instable » et le single « Répond». Dans son autopsie, Valsero tente de comprendre les raisons pour lesquelles le développement du Cameroun avance lentement. L’album compte 11 pistes, dans lesquelles Valsero accuse, interpelle et dénonce les maux qui rongent la société. Dans «Oui nous pouvons», le «Général» veut voir bouger «son armée». Pour lui, c’est le peuple qui est maître de son destin et le changement passera forcément par lui. «Si nous n’y croyons pas, nous n’avons qu’à voyager pour l’étranger comme le font certains. Le «Bend-skin» et le «Call-box» sont l’avenir de ceux qui renoncent», lance-t-il avec véhémence.

Mais pour impulser ce changement, il faudra passer par les urnes. Ainsi, «Va voter » est une invite aux jeunes à peser de leur poids électoral pour faire passer leurs idées, tout en fustigeant leur peu d’intérêt pour la politique dans leur pays. « Le bulletin de vote est une arme, et c’est par ce vote qu’il faut faire entendre sa voix. Il ne faut pas laisser son avenir entre les mains d’autres personnes», déclare Valsero, qui se considère comme un «enfant de la révolution». Cependant, «On veut du concret» est là pour rappeler à l’électorat de se méfier des promesses fallacieuses qui pourraient leur être faites, à l’aube de grandes échéances électorales.

«Fais attention» est une mise en garde de l’artiste contre certains modes de fonctionnement dangereux pour la jeunesse, tout comme dans «Le bal des totems », l’artiste évoque «ces sectes qui volent la vie des jeunes pour vivre». Bref, du Valsero tout cru, avec la même verve acerbe et une thématique globalement proche de son premier album. «Je fais de la musique contextuelle, pour une cause. Tant qu’il n’y aura pas de changement, je continuerai sur les mêmes thèmes». Autant dire que pour Général Valsero, le combat pour la révolution est loin d’être terminé. Une tournée universitaire de Valsero est prévue en novembre et décembre 2010 sur le thème de la corruption en milieu scolaire, et une autre dans le premier trimestre 2011 dénommée «One person, one vote ».

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