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Dossier de la Rédaction

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Le gouvernement camerounais et la diaspora se donnent la main

Les deux parties viennent de prendre le ferme engagement de sortir le Cameroun du sous-développement à l’horizon 2035.

«Que ces recommandations ne soient pas de simples vœux pieux qui viendront garnir nos placards déjà suffisamment encombrés», a déclaré Jean Nkuété, vice-Premier, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, samedi dernier, à la clôture des travaux du tout premier Forum économique et commercial avec la diaspora (FORECDIA).

Par ces propos, le représentant du Premier ministre, chef du gouvernement, tirait le rideau sur deux jours de réflexion sur la recherche des voies et moyens pour une plus grande implication de la diaspora au développement du Cameroun.

Placé sur le thème : «La diaspora, un véritable acteur du développement», le forum de Yaoundé a donné l’occasion aux deux parties  d’élaborer ensemble les mécanismes pour un partenariat fructueux pour un Cameroun émergent à l’horizon 2035.

Comme résolutions, les Camerounais de l’étranger attendent que le gouvernement mette en permanence à leur disposition des informations à caractère économique et commercial, crée un fonds d’investissement de la diaspora et améliore davantage le climat des affaires qui, à leur avis, reste encore miné par une pression fiscale assez forte, des tracasseries de toutes sortes lors du dédouanement, des procédures administratives trop longues et coûteuses, et une corruption sans cesse croissante.

De son côté, le gouvernement, par la voix du ministre du Commerce, invite la diaspora camerounaise à emboîter le pas aux diasporas indienne, chinoise ou sénégalaise qui, selon lui, sont des modèles de développement pour leurs pays respectifs. Ancien membre de la diaspora, Luc Magloire Mbarga Atangana souhaite que «la diaspora serve de relais dans la distribution des produits camerounais à l’étranger. Que l’épargne soit moins dispersée. Pour cela, il faut orienter les fonds envoyés au pays vers des investissements productifs, utiles à la communauté. Le transfert des fonds de la diaspora est à peu près de 1% du PIB. Mais, tout cela se fait dans une espèce de désordre. Il manque une organisation.»

 

 

 

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