Cavaye Yeguie Djibril, entouré d'une dizaine de parlementaires, vient de procéder pendant trois jours au reboisement dans la région de l'Ouest.

Pour la troisième édition de l'opération «Cœur vert, avenir rose» qui vient après celles organisées dans les régions de l'Extrême-Nord et du Nord consistant à planter des arbres pour faire face à l'avancée du désert et de la désertification, la caravane du réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d'Afrique Centrale (REPAR), conduite par le président de l'Assemblée nationale, Cavaye Yéguié Djibril, vient de séjourner dans la région de l'Ouest (Tonga, Foumban, Dschang, Nkong-Ni) pendant trois jours et procédé à la mise en terre de 7 200 arbres.

Baskets aux pieds, gandoura immaculée, le pas alerte et le propos rassembleur, un peu comme celui qui mène un combat vital pour l'environnement et donc pour l'homme, le président de l'Assemblée nationale, Cavaye Yéguié Djibril s'est tour à tour voulu pédagogue et convaincant.

 

De Tonga à Nkong-Ni, en passant par Foumban et Dschang, il a présenté l'action du réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d'Afrique Centrale comme «une action citoyenne et salvatrice pour la préservation de notre environnement». Cette troisième édition, qui vient confirmer la volonté des députés du REPAR à pérenniser l'initiative et en faire une action nationale, marque également leur engagement dans la promotion d'une gestion durable de nos écosystèmes.

 

Pour Cavaye Yeguie Djibril, il s'agit, ni plus ni moins pour les députés, de s'engager aux côtés des communautés nationale et internationale dans l'œuvre de protection de l'environnement, lutter en tout temps contre la déforestation qui fait le lit à l'avancée du désert et aux changements climatiques, des phénomènes qui constituent une sérieuse menace pour l'humanité, quel que soit le milieu climatique dans lequel on se trouve. Et de se féliciter de l'adhésion des uns et des autres, bien au-delà des chapelles politiques ou partisanes. Un bel exemple en somme de solidarité et de mobilisation citoyenne face à notre devenir à tous.

Message reçu dans tous les départements cinq sur cinq. Les maires, les députés, les chefs traditionnels se sont engagés à stimuler la prise de conscience des populations, prendre le relais pour que cette initiative, visiblement bien accueillie, ne reste pas lettre morte et face tâche d'huile.