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Dossier de la Rédaction

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Une vision stratégique

Pour les Etats modernes, la sécurité constitue assurément l’un des éléments indispensables de la stabilité, de la paix, de la protection des hommes et des biens, de la préservation de l’intérêt général voire du développement économique et social. L’actualité déroule chaque jour dans les médias et parfois sous nos yeux une multitude de faits qui révèlent combien le monde est dangereux. Au loin, sous d’autres cieux, ce sont des attentats meurtriers à la bombe, des prises d’otages parfois sanglantes, des guerres. Le Cameroun n’est pas épargné. Les braquages à main armée, les cambriolages jusque dans les ministères ou dans d’autres édifices publics gardés, les viols et bien d’autres forfaits occultes ou manifestes ne lui sont pas étrangers. La gestion efficiente des menaces tous azimuts qui peuplent notre horizon passe par la maîtrise de la sécurité.

Malgré la complexité, les secrets et les non-dits qui enrobent généralement les questions de sécurité, le contexte évoqué peut permettre d’apporter quelques clés de lecture sur ce qui apparaît comme une prise ou reprise en main, au plus haut niveau de l’Etat, du système national de sécurité. Le président de la République vient de nommer trois personnalités à des postes importants du dispositif national de sécurité : un nouveau délégué général à la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele qui avait déjà occupé ce poste il y a vingt six ans ; un nouveau patron à la direction générale de la recherche extérieure, Léopold Maxime Eko Eko ; un secrétaire permanent du Conseil national de sécurité, Paul Atanga Nji, par ailleurs ministre chargé de mission à la présidence de la République. L’on peut faire observer que le Conseil national de sécurité, créé par décret présidentiel le 8 janvier 2009, est pour ainsi dire « complet » avec la nomination d’un secrétaire permanent. Convoqué par le président de la République, la CNS comprend, outre les membres du gouvernement et les hauts responsables statutairement en charge des questions de sécurité dans leurs domaines de compétence, le ministre des Relations extérieures et le ministre chargé de l’administration territoriale. C’est dire que les ambassades du Cameroun à l’extérieur ainsi que les autorités administratives ont leur apport pour la sécurité de notre pays. Le système mis en place devrait permettre, de l’intérieur du pays et de l’extérieur, en temps réel, de remonter la bonne information au plus haut niveau pour la bonne coordination des services de sécurité et une prise de décision efficiente. La sécurité contribue alors à la consolidation des institutions, loin de la désinformation sur des personnes ou des situations plus ou moins délicates.

L’arrivée de nouveaux responsables peut aussi s’analyser comme la sonnerie de la cloche du temps d’agir avec efficacité. L’opinion publique comprend mal, non sans raisons, que soient perpétrés des braquages d’édifices publics gardés mais que les auteurs courent toujours. La prévention et la prévision figurent aussi parmi les missions des responsables de la sécurité. Il s’agit alors de dissuader toute velléité de destabilisation, de dérapage, de trouble ou d’intoxication.

Coordination, action, prévision : ces mots pourraient résumer ce qui apparaît comme la vision stratégique de la sécurité nationale sous l’impulsion et le contrôle du président de la République. On peut y voir une volonté d’éviter la routine et une assurance quant au renforcement de la stabilité du pays, ainsi que la protection des personnes et des biens.

 

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