En cette période de haute saison dans le transport interurbain, il revient aux responsables du secteur, à tous les niveaux de prendre toute la mesure de leur action et d’ester sur le terrain. La question est d’autant plus grave que l’immense majorité des voyageurs en cette période est constituée des enfants qui doivent rapidement rejoindre leur école. Or il est du devoir de la société de les mettre à l’abri de tous les accidents. Qu’on en juge ! D’un accident à l’autre, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets : excès de vitesse, défaillance humaine, in-conscience des chauffeurs, harcèlement des patrons qui usent et abusent de leurs collaborateurs et des véhicules afin de se faire le plus d’argent possible en cette période faste, vétusté des cars de transport, faiblesse des visites techniques, surcharge dans les bus, complaisance lors des contrôles routiers. Et au bout du compte, en une fraction de seconde, c’est le crash. L’essentiel du transport dans les périphéries urbaines et en zones rurales a encore contribué à accroître le nombre des morts et accidentés dans nos villes et villages. Car il règne un désordre dans le secteur des transports pourtant réglementé par des textes appropriés et pertinents, et notamment le décret du Premier ministre du 31 décembre 2008. Il est ainsi prévu certaines dispositions dont l’objectif est de minimiser les accidents mortels. Au quotidien, bon nombre de ces dispositions ne sont guère appliquées. Il faut une action vigoureuse et ferme pour y mettre un terme, à défaut de l’éradiquer complètement cette dangereuse aventure quotidienne contre notre espèce, car la vie humaine demeure le bien le plus précieux sur cette terre.