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Dossier de la Rédaction

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La relance de l'agriculture est la priotrié, selon le GICAM

Selon le Groupement inter patronal du Cameroun, il faut relancer les comices agro-pastoraux pour renverser la tendance à l’importation massive des produits alimentaires de grande consommation tels que le riz et le blé, pour une croissance de l'économie.

En 2009, le Cameroun a importé près de 400 000 tonnes de blé au coût de 58 milliards de Fcfa. Pourtant, à l’observation et de par les potentialités du pays, il suffirait de relancer les filières agricoles qu’on n’aurait pas besoin d’importer du riz ou du blé. Le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) l’a si bien compris. Vendredi dernier, lors de la traditionnelle rencontre avec la presse pour faire le point sur le développement économique du pays, le président Olivier Behle a souligné la nécessité de la relance de l’agriculture, « essentielle pour la croissance économique et notamment pour le renversement de la tendance à une importation massive des produits alimentaires de grande consommation tels que le riz et le blé. Le Gicam insiste aussi sur la relance des comices agro-pastoraux comme mesure urgente à concrétiser en plus de la mise en place de moyens financiers et matériels pour les agriculteurs dont la formation doit en outre être consolidée ; et la prise de mesures incitatives en faveur de la pratique d’une agriculture moderne, intensive et soutenue par la technologie et l’instauration des facilités d’accès à la propriété foncière.

Concernant les réformes entreprises dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires, le Gicam note que la dynamique positive observée avec l’allègement de la fiscalité et la simplification du paiement des impôts, la facilitation du commerce transfrontalier, l’octroi des permis de construire et l’accès à la propriété doit être maintenue pour booster véritablement notre économie. Concernant les stratégies de formation, le Gicam souhaite que tout soit mis en œuvre pour que nos universités cessent d’être des usines à chômeurs. Les entreprises doivent être intégrées dans la conception des enseignements qui doivent déboucher sur des expériences pratiques. Car, toute prospérité économique solide se construit à long terme et repose non seulement sur la qualité du savoir-faire et sur la créativité, mais aussi sur l’innovation, sur le niveau d’investissement des entreprises et, plus particulièrement encore, sur la qualité du capital humain.

Sur la lutte contre la corruption, en tant que membre du Comité ad hoc du projet Choc (Changer les habitudes, s’opposer à la corruption), le Patronat souhaite que le document de stratégie qui sera remis au Premier ministre le 24 septembre prochain tienne compte de ce que : la gravité de la corruption n’étant pas la même dans les différents piliers d’intégrité identifiés et sur lesquels les actions de lutte seront concentrées (parlement, système judiciaire, médias, société civile, secteur privé, exécutif, partenaires au développement, etc.), il importe de hiérarchiser lesdites actions, en commençant par celles qui seront susceptibles d’avoir le plus d’effet d’entrainement possible. Egalement, une loi sur la protection des témoins devrait être adoptée avant celle, plus générale, sur la lutte contre la corruption dont l’immédiateté poserait des problèmes de mise en œuvre. Et enfin, la disposition de la constitution relative à la déclaration des biens pose le problème de l’absence de traçabilité des transactions financières au Cameroun.





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