Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Chantier naval : Moon Kwi-Ho aux commandes

Le nouveau directeur général délégué a été installé hier à l’issue du conseil d’administration. Antoine Bikoro Alo’o conserve son poste de directeur général adjoint.

alt

La voix de Louis Claude Nyassa, président du Conseil d’administration du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC) n’a pas tremblé au moment de lire, vers 18h30 hier, le communiqué final sanctionnant le long conseil d’administration de l’entreprise dont le siège est basé à Douala. « Le Conseil d’administration a entériné par une résolution, la nomination par le président de la République, de M. Moon Kwi-Ho, ingénieur et architecte naval de nationalité sud-coréenne, au poste de directeur général délégué du CNIC pour une période d’unan éventuellement renouvelable », a-t-il déclaré devant l’assistance composée d’administrateurs, de la partie coréenne et du consul honoraire de Corée du Sud.
Il ajoute : « M. Moon Kwi-Ho est astreint aux objectifs de performance du contrat de management et de l’accord de partenariat signés entre le gouvernement camerounais, le Chantier naval et industriel du Cameroun, et la société sud-coréenne, Marine Technology and Information Co. Ltd. Le conseil d’administration a en outre pris des résolutions d’usage déléguant des pouvoirs de gestion au nouveau directeur général. M. Antoine Bikoro Alo’o Dga qui assurait auparavant l’intérim de la direction générale, conserve son poste de directeur général adjoint ». Au moment d’installer le nouveau patron du CNIC, le PCA a estimé que cette nomination constitue une très grande marque de confiance du chef de l’Etat. « Le gouvernement et les administrateurs du CNIC fondent beaucoup d’espoir sur votre arrivée pour redynamiser ses activités. (…) Il vous sera possible de concevoir un business plan. Les administrateurs et les actionnaires doivent prendre part aux négociations. Que ce nouveau partenariat puisse bénéficier de l’appui  des grandes sociétés sud-coréennes », a déclaré Louis Claude Nyassa.
Pour le PCA, que le partenariat entre la société MTI et le CNIC fasse une large place à la formation des ouvriers, afin que le transfert de technologies soit une réalité au CNIC et permette à l’entreprise de se développer. L’outil de travail doit donc être modernisé et réhabilité, notamment les docks et l’équipement. « Je sollicite votre confiance et votre soutien. Nous vous assurons de notre détermination à aller vers le succès », a réagi Moon Kwi-Ho. Il a assuré « ne pas être venu prendre le Chantier naval, mais transmettre une technologie ».

Et quelle technologie ! Avec  plus de 30% de parts du marché mondial aujourd’hui, la Corée du Sud est le numéro un mondial de la construction navale. L’entreprise MTI apportera son expertise au CNIC dans ce domaine. Selon des experts, ce management a des avantages multiples pour le CNIC, dans la construction navale, notamment, jusque-là non encore maîtrisée par le CNIC. On espère ici, une augmentation du volume d’exportations du Cameroun : les bateaux fabriqués seront vendus à travers la planète et certaines commandes faites en Corée du Sud seront exécutées au Cameroun. A court terme, MTI se propose de créer une académie dédiée exclusivement à la formation aux métiers de la construction navale au Cameroun. Le site de Douala sera consacré à la réparation navale, alors que celui de Limbé envisage la construction de bateaux en acier allant jusqu’à 20.000 tonnes d’ici trois ans.


Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière