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Dossier de la Rédaction

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La rentrée des embouteillages

Avec la reprise des cours, les bouchons aussi font leur retour dans la ville de Yaoundé.

8h au lieu dit « Trois statues ». Les véhicules avancent tout doucement. Les mains au volant, certains conducteurs semblent las d’attendre. De leur côté, les taxis en surcharge cherchent des voies de contournement. L’embouteillage est plus qu’infernal ce lundi sur la route de Mvolyé. En cause, la rentrée scolaire. « J’aurais dû me lever un peu plus tôt. Maintenant, je dois attendre le départ de tous ces élèves pour trouver un taxi », se plaint Evelyne N., en service au ministère des Finances. Les établissements situés en bordure de route ont obligé les véhicules de parents d’élèves à s’aligner sur la chaussée pour déposer leurs enfants, ce qui complique davantage la circulation. C’est le cas de la route du collège Saint Benoît. Les véhicules en file progressent à intervalles moyens de cinq minutes. Le scénario était le même dans d’autres points de la capitale ce lundi.
Au carrefour Acacias, on en a visiblement l’habitude. « Les embouteillages sont devenus une norme ici. Il faut sortir tôt et proposer plus d’argent pour avoir une place dans les taxis », déclare Jacques D., un passager à destination de Elig-Essono. De quoi ouvrir la voie aux motos taxis qui, sur certains axes, sont particulièrement sollicitées. Les « anciens » élèves ne se sont pas gênés pour les emprunter. C’est un moyen d’aller plus vite pour prendre le pouls du premier jour de classe.
Pour fluidifier le trafic, il y a aussi des régulateurs. A l’instar de la police, dont les effectifs préposés à la circulation, sont plus nombreux. « Le problème était prévisible et nous nous sommes organisés en conséquence. Entre collègues, on va aider les autres, si on est plus libre », explique Kamdem Kouam Pierre, officier au commissariat central n°3 et chef de la compagnie de circulation. Un émetteur entre les bras, il est en communication avec sa collègue. Elle va dans tous les sens, criant à certains conducteurs de respecter la ligne ou d’attendre son feu vert. A raison. Les feux de signalisation sont en panne au lieu dit « Trois statues ». L’unique signal vient de l’officier de police. Sinon, c’est l’anarchie. Surtout que tout le monde veut arriver à « l’heure ». Pour d’autres, c’est aussi le moment de trouver des astuces pour arriver tôt. Motos-taxis, marche à pied,  et réveil matinal.

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