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Dossier de la Rédaction

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Décès du journaliste Thomas Eyoum’a Ntoh

Le co-fondateur de Dikalo et célèbre chroniqueur de presse écrite a rendu les armes hier à Douala, après plus de trois ans de maladie.

On le savait malade. Pourtant, d’aucuns caressaient encore le secret espoir de le voir reprendre le stylo pour rédiger l’une de ses singulières chroniques dont lui seul avait le secret. Ce sera peine perdue. Hier, vers 11h30, à 51 ans, Thomas Patrick Eyoum’a Ntoh a rendu son dernier soupir à l’hôpital Cebec de Bonabéri. Il y avait été conduit après une énième crise, lui qui, depuis 2006, était cloué sur une chaise roulante après un accident cardiovasculaire. C’est une grande icône du journalisme qui s’en est ainsi allée.

« J’ai travaillé avec lui au Messager en 1997. Il était rédacteur en chef et moi j’assumais les fonctions de secrétaire de rédaction. Il était très intelligent. Sur le plan professionnel, il avait l’art consommé du journaliste et faisait tout avec une grande maîtrise. Que ce soit des reportages, des enquêtes ou des chroniques. Il fait assurément partie des jeunes près desquels j’ai beaucoup appris. Eyoum’a Ntoh était rigoureux, aimait le travail bien fait et n’acceptait pas des aventuriers dans la profession. Mon souhait est que naissent de nouvelles vocations égales, voire même supérieures aux siennes et aux autres comme Pius Njawe ou Henri Bandolo qui se sont avancés dans l’au-delà », témoigne Jacques Doo Bell, le secrétaire général du Messager.

Thomas Patrick Eyoum’a Ntoh est le camarade de classe de seconde et première du regretté David Ndachi Tagne. Après avoir obtenu un diplôme d’études générales, il entre à l’école de journalisme de Lille d’où il sort nanti de son diplôme de journalisme. De retour au pays en 1986, il anime une chronique intitulée « de quoi je me mêle » au Messager qui traite de divers sujets de l’actualité politique, économique, sociale et culturelle du pays. En 1992, avec quelques amis dont Jean Baptiste Noubissi Ngankam, il lance Dikalo. L’aventure tourne court. Il sera ensuite éditorialiste à La Nouvelle Expression. En 2005, il quitte la LNE pour créer la « Respublica », un hebdomadaire d’informations générales. Ce sera son dernier combat. Paix à son âme.

 

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